Pour ceux qui connaissent Mohamed Ndao Tyson, savent qu’il a rarement accordé d’interviews aux médias sénégalais. La Rti, une télévision ivoirienne a décroché le jackpot en l’invitant dans une de ses émissions phares,C’Midi où il éyait question de « Spécial Tyson ». L’ancien roi des arènes est revenu, sur Sunu Lamb, sur sa carrière, ses cachets, ses gris-gris entre autres.
Occultant quasiment la première défaite de sa carrière devant Bombardier (2002) où il a parlé de mauvaise stratégie, Mohamed Ndao Tyson est interpellé sur ses cachets.
Près de 400 millions lors de ses 3 derniers combats
S’il a été le lutteur qui a touché pour la première fois un cachet de 100 millions lors de sa première confrontation contre Yekini, il a récidivé contre ce dernier avec cette fois-ci un cachet de 150 millions F CFA. Le leader de Boul Falé, père de trois (3) enfants, fait savoir qu’il en avait reçu cent (100) autres millions avant de toucher cent vingt (120) pour son dernier combat contre Gris Bordeaux.
Balla Gaye 2 » Tyson reste mon ami jusqu’à la mort »
En passant sur sa mise soignée de tous les jours, Mohamed Ndao Tyson largue: « arrivé à un certain standing, on s’habille en sur-mesure » et il encense les couturiers sénégalais, taxés d’excellents.
Mystique
« Quand je suis entré dans cette salle (ndlr: studio télé), j’ai vu au moins 100 personnes et chacun fixe son regard sur une partie de mon corps. Les uns regardent ma poitrine, les autres mes biceps », d’où l’importance des gris-gris qu’il portait lorsqu’il était en activité, dans un stade rempli comme un oeuf. Devant l’assistance, l’enfant de Ndagaane a pris le soin de leur dire la provenance de tous les gris-gris qu’il avait autour de ses bras, poitrine, etc.
Roi des arènes
Tyson, comme à son habitude s’est montré fataliste en citant de grands champions du monde sportif comme Mike Tyson (son idole), la Côte d’Ivoire, le Sénégal entre autres. « Quand je regarde tous ces grands champions qui ont perdu des combats, des matchs, je ne peux avoir mieux. En ce qui concerne notre domaine, il y a deux (2) combats. Le premier, c’est de gagner le combat de la vie. Le deuxième, c’est comme les responsables politiques qui rêvent de devenir président de la République. Dieu a fait que j’ai été roi des arènes. C’est la plus haute distinction de la lutte sénégalaise. Il n’ y en a eu que quatre et j’en fais partie. J’en suis très fier », a-t-il devant la journaliste Caroline Dasylva.
