Inutile de dire que les mines anti-personnelles ont fait beaucoup dégâts en Casamance. Aujourd’hui, la question est ailleurs sur ces engins des morts. En effet, la question fondamentale qui mérite d’être prise au sérieuse, est la nécessité d’accroitre de le processus de déminage dans cette partie sud du pays. A la date d’aujourd’hui, plus de 400 personnes ont été amputées par ces engins. Un chiffre qui fait froid au dos et mettant ces personnes dans une situation sociales sans précédente. Elles sont laissées à elles-mêmes, selon Mamady Gassama, membre de l’Association sénégalaise des victimes de mines anti-personnelles. Des efforts allant dans le sens de dépolluer les parties affectées (Nord Sindian…) ont été faits certes, mais ce qui reste à faire, reste plus important. D’où l’obligation de l’Etat, à poursuivre ce processus. Seulement, lors du vote du Budget du ministre des affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye, il a été souligné que le budget alloué à cette tâche a été revu en baisse.