Comme annoncé par buzz.sn, le fils de Lamine Diack s’est prononcé sur l’affaire qui défraie la chronique au Sénégal, à savoir les aveux de son père devant le juge français, Renaud Van Ruymbeke. Mais la montagne a accouché d’une souris. C’est le moins qu’on puisse dire.
Papa Massata Diack a pris le contre-pied de son père. Selon l’ancien consultant en marketing de l’IAAF, Lamine Diack a parlé sous le poids de l’âge. Mis en examen en France pour corruption passive et active et blanchiment agavé, l’ex patron de l’athlétisme mondial a reconnu avoir été financé par la Russie pour renverser le régime de Wade. A la question de savoir s’il a quelque chose à voir avec le financement des partis de l’opposition en 2012 comme révélé par son pater, Papa Massata Diack a tout botté en touche. L’homme nie avoir reçu un seul kopeck venant de Valentin Valakhnichev du nom du président de la Fédération russe d’athlétisme. Cependant, il ne réfute pas avoir soutenu son père. Mais, précise-t-il, c’est avec des commissions gagnées dans des marchés de publicité en Russe qu’il a puisé de quoi “appuyer le président Diack”.
Recherché par la justice française, Papa Massata Diack dit être prêt à être entendu dans cette affaire. Mais, il a posé des conditions préalables. L’homme qui se présente comme un citoyen sénégalais ne veut être auditionné au Sénégal -où il se trouve actuellement-, et nulle part ailleurs car pour lui, l’enquête ouverte en France est uniquement à charge.
Interrogée sur l’éventualité de l’ouverture d’une enquête au Sénégal, l’ancienne Premier ministre du Sénégal, Aminata Touré dite Mimi estime qu’il n’est pas opportun. “A mon avis, il y a une procédure ouverte en France, on ne va pas ouvrir des procédures dans plusieurs pays du monde sur une même affaire. Tous les Etats qui ont signé la convention de lutte contre la corruption sont appelés à coopérer “, a-t-il déclaré sur les ondes de RFI.
