Jusqu’au mois de janvier, aucune application pour Smartphone ne proposait à ses utilisateurs un tel accompagnement. Avec Mimamotchi, les Japonaises peuvent désormais se balader comme et où bon leur semblent sans s’inquiéter des risques qu’elles encourent. Le programme imaginé et alimenté par la préfecture de police de Fukuoka leur offre un plan détaillé de la ville. Chaque lieu dangereux apparaît en rouge et suivant la nuance qu’il arbore, cela renvoie à une temporalité bien précise. Plus la couleur est foncée, plus l’agression est récente… A n’importe quel moment de la journée et dans un périmètre de 100 m à 5km, elles peuvent savoir si un crime sexuel a eu lieu autour d’elles. L’application possède une base de données très dense qui est mise régulièrement à jour.
Un coup de pouce bienvenu !
Les utilisatrices sont mêmes actrices de l’évolution de Mimamotchi puisqu’elles peuvent à tout moment signaler une situation stressante ou le portrait d’un potentiel prédateur. L’application est directement lié à un commissariat de police et facilite même la prise de contact avec les représentants de l’ordre. C’est aussi l’occasion pour les femmes de dénoncer le harcèlement de rue. Aucun attouchement, aucune remarque ne passera à la trappe. Tout est annoté et conservé précieusement. Fort de son succès, le programme a été téléchargé entre 5 000 et 10 000 fois en l’espace d’un mois…
Si l’application se veut rassurante, on doute clairement de son impact psychologique chez les utilisateurs. A trop vouloir bien faire, elle pourrait attiser d’autant plus les sentiments de méfiance et de peur…
Que pensez-vous du principe de Mimamotchi ?