L’accès au crédit est aujourd’hui une préoccupation majeure des acteurs économiques évoluant dans différents secteurs d’activités. Les systèmes financiers décentralisés sont ainsi une opportunité pour ces personnes n’ayant pas accès à certains opérations de banque ou établissements financiers. Dans le cadre du financement ainsi qu’à la réponse à cet accès au crédit à des conditions favorables, le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire rappelle que les défis sont clairs.
Dans un premier temps, le défi de lisibilité du financement. Pour ce cas précis, le ministre Zahra Iyane Thiam, dans l’émission « Point de vue » sur la RTS, rappelle qu’il existe plusieurs mécanismes de financement. Toutefois, pour le bénéficiaire, il faudra faire un choix adapté à sa condition. Ainsi, le MMESS estime qu’une orientation politique est importante dans ce cas précis pour permettre à ces bénéficiaires de, non pas aller prendre simplement des financements, mais se doter d’un esprit qui doit fournir un service adapté et accessible aux bénéficiaires. C’est pourquoi le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire souligne l’importance de recentrer la mission de la microfinance parce qu’elle trouve contradictoire à la mission originelle de la microfinance, cette attitude de certains bénéficiaires qui se plaignent souvent du taux d’intérêt élevé.
Il faudra donc tout faire pour que les systèmes financiers décentralisés tirent leurs ressources à moindre coup pour que le résultat final puisse se répercuter positivement sur l’acteur final. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le fonds national de la microfinance ( FONAMIC) qui vient apporter des solutions aux systèmes financiers afin que ces derniers puissent servir les bénéficiaires.
Pour ce qui est du taux relatif au financement, le ministre Zahra Iyane Thiam rappelle qu’il doit être en rapport avec le coût de la ressource. « Si nous arrivons à mettre à la disposition de ces SFD des ressources non seulement longues pour permettre d’amortir le coût, forcément, il y’aura une répercussion positive sur le bénéficiaire final », dira le ministre de la microfinance. Aujourd’hui, poursuit Mme Zahra Iyane Thiam Diop, un travail important est en train d’être mené par son département avec notamment l’AP/ SFD suite à l’appel du chef de l’État pour revoir le taux moyen débiteur qui est appliqué aux bénéficiaires. C’est vrai que le plafond fixé par la banque centrale est de 24%. Les SFD font jusqu’à 16 ou 22% selon leur coût d’exploitation. Cependant, le ministre rappelle qu’ils travaillent pour être dans une moyenne de 10%.
Le ministre de la microfinance a tenu également, au cours de cette émission, que cela est différent des autres programmes sectoriels tels que le PLASEPRI qui, selon elle est un programme du ministère qui avoisine un taux de 12%. Dans ce cas de programme, selon la zone géographique ou le secteur d’activité, le taux peut toutefois diminuer.
Même avec le mécanisme comme la DER avec son taux de 5%, le ministre Zahra Iyane Thiam estime qu’il est bien possible de tendre progressivement vers des modes de financement pour le bonheur des bénéficiaires. Par ailleurs, un bonne mutualisation des actions à travers les mécanismes de financement existants est nécessaire pour f