Reparlons de l’assassinat de l’une des célèbres jumelles Olsen : Ashley tuée dans la nuit du 9 janvier 2016 dans son appartement à Florence, en Italie. Le principal accusé, dans cette affaire, est un Sénégalais de 35 ans, Cheikh Diaw avec qui la défunte avait passé la soirée en discothèque à se droguer et à danser avant de finir la soirée chez l’Américaine. Sur place ils avaient eu des relations sexuelles avant qu’ils ne se disputent. Plus tard la femme a été retrouvée morte.
Le rapport d’autopsie parlait de mort après étranglement alors que l’Adn du Sénégalais était décelé partout dans la maison et sur la victime. Seulement le Sénégalais a toujours clamé qu’il n’est pas le meurtrier d’Ashley. Il avait reconnu la soirée en boîte, la drogue, les ébats sexuels intenses, la dispute, le fait qu’il l’ait bousculé après que l’Américaine l’a humilié. Il a aussi dit qu’il avait pris le téléphone de la fille pour essayer d’appeler à l’aide, mais persiste qu’elle était encore en vie quand il quittait l’appartement. Il faut dire que cette thèse est revenue en force, hier, à la seconde audience du procès de ce meurtre, les avocats de Cheikh Diaw ont assis cette thèse et amené des éléments nouveaux. L’avocat, Antonio Voce s’est basé sur cette version des faits pour disculper son client. Selon lui, un meurtrier commettrait une grosse erreur que de prendre le téléphone de la victime qu’il vient de tuer, extraire la puce pour la mettre dans son propre téléphone. «Quand un homme commet un assassinat il prête beaucoup d’attention à ce qu’il fait plus tard.
Ce sont quelques-uns des éléments qui nous font dire que, pour nous, Cheikh n’est pas le meurtrier, dit l’avocat qui souligne ne pas remettre en question les caméras qui ont filmé Cheikh Diaw aux alentours du domicile d’Ashley, mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas été vu une autre personne». Un autre élément sur lequel il dit travailler, tout comme il a révélé qu’il y avait d’autres traces d’Adn qui ont été découvertes dans l’appartement d’Ashley. Elles ne sont pas de Cheikh Diaw, non prises en compte et qui peuvent appartenir à une autre personne qui n’a pas été identifée à partir des images de la caméra. Voilà qui devrait relancer l’espoir chez les proches du Sénégalais dont son frère et quelques amis venus assister à son procès. Le Populaire