Les mesures prises par le gouvernement doivent impacter sur le prix du mouton

La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye a invité les éleveurs à faire en sorte que les mesures prises par le gouvernement impactent sur le prix du mouton en perspective de la fête de Tabaski (Aïd el Kébir).

« Des mesures ont été prises par le Premier ministre et le président de la République pour faciliter et soulager les éleveurs. Ces mesures [une fois appliquées] doivent être senties sur le prix du mouton », a-t-elle dit dimanche au cours d’une visite au foirail de Thiès-Est près champs des courses.

Avant cette étape, le ministre s’est rendue aux marchés à bétail de Louga, Kébèmer, Tivaoune, Pire et au croisement Ngoudiane pour s’enquérir de la situation d’approvisionnement mais également discuter avec les acteurs du secteur et les autorités administratives en vue d’une bonne tenue des opérations.

Aminata Mbengue Ndiaye s’est réjoui de l’application des directives données par le chef de l’Etat mais aussi par le gouvernement pour rendre accessible le mouton à tous les citoyens quel que soit leur bourse.

’’Nous nous sommes rendus compte que les directives qui ont été données par le Premier ministre à l’occasion du Conseil interministériel, mais également dans la lettre circulaire adressée à l’ensemble des autorités administratives et des départements ministériels sont en train d’être appliquées », a-t-elle indiqué.

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales a souligné que l’exonération des taxes sur le bétail demandé par le Chef de l’Etat est aussi appliquée au niveau des zones frontalières.

« Lors de la Journée nationale de l’élevage à Ndioum (Saint-Louis), le président de la République avait demandé au ministre des Finances d’étudier la possibilité de supprimer la taxe sur le bétail au niveau des frontières. Cela a été fait [et] c’est maintenant appliqué », a-t-elle relevé.

Elle a assuré que « les douaniers qui sont au poste de Rosso [Saint-Louis] l’ont confirmé de même que ceux qui sont au niveau du poste de Diama. A Kidira également, c’est appliqué ».

S’agissant des « tracasseries » rencontrées au niveau du transport des moutons, Mme Ndiaye a expliqué que les forces de sécurité effectuent des contrôles « sommaires » au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans la sous-région.

« Du point de vue des tracasseries, on ne peut pas ne pas visiter les véhicules. Ce que les forces de sécurité sont en train de faire, ce sont des visites sommaires, mais elles sont obligées par rapport à la situation qui prévaut dans notre sous-région », a-t-elle justifié.

 

Auteur: Aps – APS

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