Un vagin en bonne santé s’illustre par un taux équilibré d’acides et de bactéries permettant de lutter contre les infections et de rétablir le pH normal de la flore vaginale. Cependant, pour préserver cette bonne santé vaginale, quelques mesures d’hygiène sont nécessaires.
En effet, contrairement aux hommes, les femmes se doivent davantage d’avoir une hygiène intime irréprochable pour éviter diverses infections et maladies vaginales. Ainsi, pour vous aider à maintenir une bonne santé de vos zones génitales, découvrez 7 astuces simples pour préserver votre hygiène intime !
Les 7 astuces pour préserver votre hygiène intime
- Éviter les douches vaginales
Le niveau normal du pH du vagin est de 4,5. Toutefois, il est perturbé par les douches vaginales car elles réduisent l’acidité et contribuent à l’apparition des bactéries. En effet, lorsque l’on élimine la flore par un lavage intime interne, le vagin devient la porte d’entrée des germes agressifs et des infections.
- Limiter, voire supprimer, certains aliments
L’alimentation joue un rôle principal dans la santé globale. C’est aussi le cas concernant la santé vaginale. Cette dernière est mise en péril par la consommation de certains aliments dont le pain blanc, le sucre et la viande rouge. En outre, évitez la consommation d’acides gras trans qui se trouvent dans les viennoiseries, les aliments transformés, les biscuits et les frites, entre autres.
- S’abstenir d’utiliser des gels de douche intime
D’une certaine manière, nous pouvons dire que le vagin est autonettoyant grâce à sa flore contenant de bonnes bactéries. C’est pourquoi, le nettoyage de l’intérieur de votre zone intime à l’aide de gels de douche intime ou de savon est agressif. Ce type de nettoyant assèche la peau sensible se trouvant autour de la vulve et fragilise la flore vaginale protectrice.
- Avoir une alimentation saine
De la même manière que certains aliments sont à fuir, d’autres sont à privilégier. En effet, il convient d’avoir une alimentation variée et équilibrée et de consommer au minimum 1,5 litres d’eau par jour. De plus, les aliments riches en vitamine E comme le brocoli, l’avocat, les légumes verts, les fruits de mer, l’huile d’olive et les noisettes par exemple, améliorent la santé du vagin. Le jus de canneberge est également un allié pour lutter contre les premiers symptômes des infections des voies urinaires car il contient des enzymes permettant d’éliminer les mauvaises bactéries durant le processus digestif.
- Limiter les antibiotiques
Une flore vaginale normale se caractérise par une grande diversité bactérienne de type lactobacille. Toutefois, ces bactéries importantes à la flore sont détruites par la prise d’antibiotiques. C’est pourquoi, lors d’un traitement sous antibiotiques, il faut impérativement consommer des probiotiques tels que le yaourt grec et le kéfir qui sont considérés comme étant des antibiotiques naturels. En effet, ils éliminent les mauvaises bactéries tout en préservant les bonnes bactéries présentes dans l’organisme.
- Porter des sous-vêtements en coton
Exit les matières synthétiques, privilégiez les sous-vêtements en coton car ces derniers absorbent l’humidité et permettent à la peau de respirer. En effet, les autres matières augmentent la sudation et la prolifération des bactéries.
- Respecter la bonne manière d’essuyage
Après avoir été à la selle ou après la miction, il convient de s’essuyer avec du papier toilette ou mieux de se laver en allant toujours de l’avant vers l’arrière. Cela évite aux bactéries de se propager depuis l’anus vers le vagin et de réduire des risques de maladies comme la cystite.
Quelques précautions supplémentaires sont à prendre afin d’avoir une bonne hygiène intime, notamment en ce qui concerne les rapports sexuels. En effet, des études ont montré que l’utilisation des préservatifs permet de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles mais également de maintenir les bonnes bactéries du vagin. Cela réduit l’apparition des infections à levure, bactériennes et urinaires. En outre, il faut se rendre aux toilettes après un acte sexuel afin d’éviter la propagation des microbes jusque dans la vessie, à l’origine d’infections urinaires.