Une Etudiante Américaine manque de peu d’être violée par le gardien de sa marraine
C’est à se demander si R. Sarr jouit de toutes ses facultés mentales. Gardien d’une villa sise à Mermoz, le mis en cause n’a rien trouvé de mieux à faire que de vouloir abuser sexuellement de la jeune américaine, hébergée par sa patronne. Interpellé par la police de Dieuppeul, il a été déféré au parquet pour tentative de viol et attentat à la pudeur commis avec violence.
De nationalité américaine et pensionnaire d’un institut d’étude de la place, L. B. D. ne va pas oublier de sitôt son séjour au Sénégal. Pour cause, elle y a échappé de justesse à un viol. Une tentative d’abus sexuel qui, paradoxalement, lui a été causé par celui-là même qui était chargé d’assurer sa sécurité.
Dans sa plainte introduite à la police de Dieuppeul, l’étudiante américaine qui est au pays de la “Téranga” depuis quelque temps, explique que pour mieux intégrer les réalités africaines, ils sont hébergés dans des familles d’accueil. C’est donc dans ces circonstances qu’elle s’est installée chez une dame, à Mermoz.
Le jour des faits, raconte-t-elle, sa marraine qui avait une course à faire, l’avait laissée seule dans la maison en lui conseillant de bien fermer la porte, jusqu’à l’arrivée du gardien prévu dans moins de 2 heures. La dame lui a également dit de remettre une chaise au gardien à son arrivée, ainsi que son repas. C’est donc vers les coups de 20 heures que le gardien R. Sarr a sonné à la porte.
Et comme c’était prévu, la jeune femme lui a sorti une chaise, avant de lui remettre son repas. Mais au moment de retourner à l’intérieur, dit-elle, ce dernier lui a saisi la main pour la caresser et lui gratter la paume de la main. Choquée et surprise par l’attitude du gardien, elle dit avoir retiré violemment sa main, avec réprobation. Mais pour autant, son bourreau n’a pas déchanté.
“Il m’a prise par la force pour me plaquer contre le mur. Il s’est mis à me palper le corps et a voulu m’embrasser coûte que coûte”, a expliqué l’étudiante américaine aux hommes du commissaire Marème Diao. Toutes choses qui font, poursuit-elle, qu’elle s’est mise à crier de toutes ses forces pour demander de l’aide. C’est en ce moment, dit-elle, que quelqu’un a frappé à la porte.