Depuis quelques jours, une cuisine interne a pris place dans les différents services de l’Etat, à savoir la police, les renseignements généraux et le contre espionnage. Après une pluie de menaces de mort, et d’injures sur l’administrateur du site Dakaractu et sur son personnel. Les enquêtes poussées, menées avec efficacité par les agents de la division des investigations criminelles ont révélé, une lourde artillerie de faits aussi graves les uns des autres, qui n’honorent guère la République.
Serigne Diagne pour ne pas le citer, a échappé bel aux tortures physiques et morales, et à la mort grâce à l’alerte lancée avec insistance, par les organisations des droits de l’homme, les associations de presse et certains membres actifs de la société civile épris de justice, et qui luttent sans relâche pour le respect des valeurs de la République. Les enquêtes se poursuivent dans la plus grande discrétion, des hommes sont interpellés, certains gardés à vue, d’autres libérés et interdits de sortir du territoire national. Et toujours selon nos radars, l’affaire qui avait atterri sur la table du Président de la République, montre la gravité des faits et l’urgence d’ arrêter l’hémorragie avant que le pire ne se produise. Le parquet général dans les heures à venir, malgré les pressions et les médiations, va statuer sur le lourd dossier que la DIC va lui transmettre en complètement d’enquêtes.
Qui sera placé sous mandat de dépôt, qui sera relaxé, qui sera placé sous contrôle judiciaire? Pour éviter de rentrer dans le fond des auditions, Dakarmidi a préféré ne pas citer les noms des personnes concernées par le dossier, ainsi que la société à laquelle elles appartiennent, en attendant que les limiers bouclent définitivement ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler l’affaire Dakaractu.
Pour l’heure, selon la haute hiérarchie, il est important que les menaces de mort, considérées comme des actes isolés, qui défient les valeurs intrinsèques de la République, cessent, que force reste à la loi, et cela est impératif pour un État qui a un peu plus d’un demi siècle de vie.
Nous y reviendrons.
La rédaction