Le monde de la lutte est en ébullition. Les menaces de déballage d’Alioune Sarr, président du Comité national de gestion (Cng), en réponse aux attaques contre la structure qu’il dirige, semblent loin de refroidir les ardeurs des auteurs de celles-ci.
Président d’honneur de l’association des lutteurs en activité, Boy Kaïré est monté au créneau au nom de ses pairs. Il annonce une riposte sous forme de plan d’actions dont le clou devrait être une «grande marche pour dénoncer la mauvaise gestion» de l’instance dirigeante de la lutte.
«Ce combat ne vise pas uniquement le règlement intérieur mais plutôt les dirigeants de ce sport de chez nous, martèle Boy Khaïré dans un entretien accordé à L’Observateur. Les dirigeants sont là depuis plus de vingt ans. Aujourd’hui, ils ont atteint leurs limites et ne font rien pour améliorer la situation. Ces dernières années, la lutte sénégalaise a régressé de façon considérable parce que la gestion est mauvaise. Le Cng n’est obnubilé que par l’argent des lutteurs.»