Le baccalauréat 2017 n’a pas démarré dans la plus grande sérénité. Pis, les soupçons de fuite, le refus des professeurs de philosophie à corriger les épreuves et le mot d’ordre de boycott du Syndicat autonome des enseignants du supérieur risque d’affecter le bon déroulement de l’examen.
La coordination des enseignants et examinateurs de Philosophie (Ceep), elle, campe sur sa position. Elle a tenu une assemblée générale lors de laquelle elle a réaffirmé son opposition catégorique à corriger les épreuves en philosophie suite aux soupçons de fuites.
«L’Office du Bac est en train de cautionner quelque chose qui peut jeter un discrédit sur l’ensemble du système éducatif. Notre système est en train de s’affaisser. Nous continuons à ruer dans les brancards et à dénoncer la politique de l’autruche», déclare Germain Lindor, professeur de philosophie au Lycée Seydina Issa Laye des Parcelles assainies, dans Sud Quotidien. Il précise que la «fuite est avérée».
La Ceep, de concert avec le Cusems, demande à tous les professeurs de Philosophie, de cesser toute collaboration avec l’Office du Bac jusqu’à ce que des gages soient donnés.
De son Côté, le syndicat autonome des enseignants du supérieur, qui a décrété 72 heures de grève ce vendredi, annonce qu’il va demander à ses membres de boycotter toutes les activités liés au Baccalauréat 2017