Mise en cause par plusieurs médias américains qui laissent entendre qu’elle aurait travaillé illégalement aux États-Unis, Melania Trump a assuré jeudi s’être toujours conformée aux lois américaines sur l’immigration.
Pas de visa adéquat
Le quotidien « New York Post » a publié dimanche et lundi des photos dénudées de l’épouse du candidat à la Maison Blanche , Donald Trump, prises à New York, en 1995, pour l’ancien magazine français « Max ». Or plusieurs médias ont relevé que Melania Knauss, son nom de jeune fille, avait toujours assuré avoir commencé à travailler aux Etats-Unis en tant que mannequin en 1996.
Pour le site Politico, qui cite plusieurs sources notamment son ancien colocataire disant avoir loué avec elle un appartement à New York dès 1995, Melania Trump aurait travaillé aux États-Unis sans disposer du visa adéquat.
En règle avec les lois américaines ?
L’épouse de l’homme d’affaires new-yorkais a répondu sur son compte Twitter à ce qu’elle considère comme du journalisme « inexact et de la désinformation quant à (son) statut au regard de l’immigration (américaine) en 1996 ».
Le site Politico s’est empressé de noter que l’ancienne mannequin slovène ne mentionnait pas l’année 1995, celle qui fait précisément débat.
« J’ai toujours été en règle avec les lois américaines sur l’immigration », a assuré Melania Trump, qui est devenue citoyenne américaine en 2006.
Mensonge sur ses études universitaires
La semaine dernière, l’épouse de Donald Trump avait fermé son site internet, au motif qu’il ne « (reflétait) pas (son) activité et (ses) intérêts personnels ».
Mais beaucoup avaient lié cette fermeture à une autre polémique sur le cursus scolaire de Melania Trump . Sur son site, la native de Novo Mesto assurait avoir obtenu un diplôme de design et d’architecture de l’université de Slovénie, titre qu’elle n’a, en réalité, jamais reçu.
Jusqu’ici plutôt en retrait bien que régulièrement présente aux côtés de son mari, Melania Trump avait déjà défrayé la chronique il y a deux semaines, lors de la convention républicaine à Cleveland.
Le journaliste pigiste Jarrett Hill s’était, en effet, aperçu, durant le discours de l’ancien mannequin de 46 ans qu’il empruntait des phrases entières à l’allocution de Michelle Obama à la convention démocrate de 2008.