Il n’y a pas de mot pour caractériser ce qui se passe dans les réseaux sociaux. Oh si ! Il y en a un : La méchanceté ! Ce mot, en quatre syllabes, qui n’a pu mettre d’accord, dans son concept fondamental même, Socrate et Kant, deux des plus grands philosophes de l’antiquité. Si pour Socrate nul n’est méchant volontairement, pour Kant la méchanceté n’est pas un ‘’instinct naturel’’ mais une volonté.
En ce qui concerne la société sénégalaise, nous pencherons certainement pour la version kantienne, sans pour autant la généraliser. Ainsi, sommes-nous obligés de nous demander pourquoi, dans les réseaux sociaux, la haine et la méchanceté sont les choses les mieux partagées ? Ces réseaux sociaux qui constituent, à notre avis, une jungle où tout le monde dit ce qu’il veut sur tout et sur rien, derrière un clavier, sous la couverture fallacieuse de l’anonymat.
Raison qui a amené le Khalife général de Ndiassane, lors du Gamou 2017 , à recommander au président Macky Sall de réguler les réseaux sociaux et aux parents de veiller au téléchargement de certaines applications par leur progéniture.
Qu’est ce que Amadou Sall a fait pour mériter un lynchage médiatique sur les réseaux sociaux ? Lui reproche-t-on d’être le fiston du président de la République ? Son anatomie ressort du naturel ou tout simplement de Dieu le Créateur. Et nous ne voyons pas en quoi cela tient – il de l’insolite ! Nous naissons chétif, gros, mince, petit ou grand. Notre morphologie, nous la devons à la volonté divine et nous devons l’assumer telle quelle. Le reste ce n’est que pure jalousie malsaine et mal placée.
Tiens bien Amadou, pardonne les, ils n’auront pas ta haine !
Madior Salla
Talla SYLLA prend la défense de Amadou SALL fils du président Macky SALL
Les limites de l’adversité.
J’ai été outré par l’utilisation choquante et franchement abusive d’images d’un jeune sénégalais sur la toile. Qu’il s’agisse du fils du Président de la République n’importe que très peu. Si ce n’est pour préciser que l’adversité doit avoir des limites. Nous avons des familles et n’avons pas encore traversé la rivière…
Dénonçons librement les politiques et les méthodes de nos dirigeants ou de nos adversaires politiques. Opposons-nous farouchement en tant que de besoin. Mais imposons-nous des espaces de décence et cultivons le respect mutuel. « Quand on a déjà dépassé les bornes, on n’a plus de limites. » Et il faut des limites. Même dans l’adversité.
C’est mon point de vue.
Talla SYLLA