Me Wade ne veut pas se faire surprendre, notamment par Modou Diagne Fada et son camp qui « veulent hériter du secrétariat du PDS ». Et il avertit « qu’il ne laissera personne détruire son parti ». C’était à l’occasion de la visite qu’il a rendue hier, dans la soirée, à Aïda Ndiongue.
«Réglons les problèmes à l’interne. Personne ne dénie à personne le droit de vouloir être Secrétaire général du parti ou président de la République. Mais, il y a des règlements à respecter, sinon, ce sera l’anarchie», a souligné Me Wade.
Et pour cela, dit-il, «je n’accepterai pas qu’on détruise ce parti pour lequel j’ai enduré toutes les difficultés ».
« Cette mise en garde ne fait pas de Abdoulaye Wade, un dictateur », selon ses dires, « comme ont voulu le faire certains quand il était au pouvoir ». «On disait que Wade veut se faire succéder par son fils. Mais, ceux qui le disaient, Georges Bush, Omar Bongo, Gnassingbé Eyadema ne sont pas plus intelligents que moi. Ce n’est pas dans mes intentions de me faire succéder par mon fils », a dit l’ancien président.
A propos d’Aïda Ndiongue, Me Wade dira qu’elle est victime de sa proximité avec lui. «Je salue ma fille et petite fille, Aïda Ndiongue. Je suis à l’origine de ce qui t’est arrivée (la prison). Tu ne leur as rien fait. Ce sont nos relations qui t’ont valu tes déboires. Nous vivons une époque extraordinaire, puisqu’on travaille à éliminer ceux à qui Dieu a donné fortune », accuse Me Wade.
Par ailleurs, il a juré de ramener le PDS au pouvoir. «Dieu a déjà décidé qu’il y aura un changement. Je jure de vous ramener au pouvoir bientôt, parce qu’au Sénégal, il n’y a qu’un seul parti. C’est le PDS», a déclaré Wade.
