Idrissa Seck aussi insaisissable que son maître Abdoulaye Wade. Alors qu’on pensait que tous les ponts étaient coupés, voilà donc que l’ex-fils banni du Pds s’invite dans le cercle « intime » de Wade.
Hier, pendant qu’il présentait ses condoléances à Mouhamadou Lamine Keïta, (au domicile de ce dernier à Sacré Cœur,) qui a récemment perdu sa mère, Idrissa Seck, (accompagné de Déthié et de Thierno Bocoum) a beaucoup disserté sur les retrouvailles de la famille libérale.
En présence de jeunes cadres du Pds dont Khafor Touré, Abdoulaye Sow, Pascal Badji et Pape Birame Ndiaye ancien député, ancien Sg du MEEL, de responsables politiques de Bignona, il a déclaré que rien ne l’a jamais opposé à Me Wade si ce ne sont deux choses : la dévolution monarchique du pouvoir et le troisième mandat qu’il a voulu s’octroyer.
Sinon, pense-t-il, Me Abdoulaye Wade « a du génie ». Idrissa Seck estime qu’il a de la vision et qu’il a réussi à donner au pays une envergure qu’il ne pouvait espérer avec l’OCI et le NEPAD. Mais le jeu ne s’est pas arrêté au seul Wade.
Au total, pense-t-il, les services qu’il a rendus au pays compensent largement le tort qu’il a causé au Sénégal. Il a été question aussi des années qui ont précédé la prise du pouvoir en 2000 par le PDS.
A ce propos, le président de REWMI s’en ira louer le rôle que la génération des Keïta, Khafor, Badji et Sow a joué. Des souvenirs ont ainsi été exhumés, alors que ces derniers étaient à l’époque, étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il les a invités à parachever, même sans lui, la réconciliation de la grande famille libérale. Il faut dire que l’axe des jeunes cadres du PDS, organisé autour de la Fédération nationale des cadres libéraux (FNLC) est politiquement assez intéressant, dans le cadre de la recomposition qui s’annonce inévitablement…
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