En tant que citoyen Sénégalais, et président du Front Républicain « Jammu Askan-Wi », et coordonnateur national de la Coalition pour l’Emergence, Me Ousmane Sèye a confirmé en tant qu’avocat juriste, ce que Mankeur Ndiaye a dit. Selon lui, il n’appartient pas au Conseil de sécurité des Nations Unies ou à la CEDEAO, d’accorder quelque privilège ou immunité que ce soit à un président défait. Les privilèges sont accordés par le peuple souverain, et dans le cas d’espèce, c’est l’apanage du peuple Gambien. Me Ousmane Sèye a rappelé que « la Gambie est toujours sous l’empire du Traité de Rome ». Toutefois, la Gambie a pris la décision de sortir de la CPI, mais le déclenchement de la procédure n’a pas encore abouti parce qu’il faut un délai d’un (1) an. Il explique que « lorsque Yaya Jammeh a pris conscience de tout ce qui pouvait lui arriver après le pouvoir, a décidé d’enclencher la procédure qui n’est pas toujours arrivée à son terme. Donc même si on avait signé quelque autorisation, ou garantie que ce soit, fût-il par le président Adama Barrow, ce serait nul et non avenue car le Traité de Rome ne pourra pas prendre en compte ces privilèges. Les crimes et les délits qu’aurait commis l’ancien chef de l’Etat Gambien sont imprescriptibles et qu’il n’y a pas d’impunité devant la Cour pénale internationale.