En déplacement, ce week-end, chez la famille éplorée du maire de Dakar, pour présenter ses condoléances, suite au rappel à Dieu d’un des leurs, le président du Front républicain- Jammu Askan wi, a été sollicité par l’aîné des Sall, Ismaïla, pour transmettre leur poignant message au président de la République, Macky Sall.
Me Ousmane Seye, à la tête d’une importante délégation, dans le communiqué parvenu à Senego, s’est montré très réceptif en précisant qu’il ne se présente pas en médiateur, avant de promettre la transmission du contenu du message à qui de droit.
Le leader du Front Républicain de souligner qu’il se fait le devoir de partager cette douleur qui frappe la famille du maire de Dakar qui est avant tout un musulman et son voisin de quartier. L’avocat estime que les rapports humains et le bon voisinage transcendent les considérations politiques.
Bien qu’étant adversaires sur la scène politique, n’empêche, il a tenu à faire le déplacement auprès de la famille meurtrie par ce dossier qui prive aujourd’hui le maire de Dakar de sa liberté.
Toutefois, le patron du Front Républicain a fait cette précision comme quoi, il n’a pas effectué le déplacement en médiateur, car il n’entend pas s’immiscer dans les dossiers pendants ou en cours de la justice.
Le grand frère Ismaïla Sall aura saisi l’opportunité pour plaider la clémence en faveur de son frère détenu, dont il a loué les bonnes qualités en tant que soutien de famille.
«Si les accusations de détournement portées contre Khalifa Sall sont avérées, en tout cas sa famille qui fait face actuellement à des difficultés n’en n’a pas profité», a-t-il dit.
Malgré l’emprisonnement de l’édile de Dakar, sa maison familiale ne désemplit pas pour autant à cause des indigents qui continuent d’y défiler pour l’expression de leurs besoins à satisfaire.
Même si pour le moment, rien n’a filtré du tête à tête que le grand frère de Khalifa Sall a eu avec Me Ousmane Seye, l’on peut comprendre toutefois que le message devrait plutôt porter sur un «pardon» que le président Macky Sall doit accorder au candidat socialiste déclaré pour la présidentielle de 2019.
