Les poursuites pour des raisons politiques n’aboutissent souvent pas à des procès. C’est l’avis de Me Ousmane Sèye, qui écarte Khalifa Sall de ce lot car, dit-il, le maire de Dakar est poursuivi pour des délits prévus par le Code pénal.
Dans le même ordre d’idées, l’ancien avocat de l’Etat dans le dossier des Chantiers de Thiès, rappelle les cas d’Idrissa Seck et Macky Sall sous le régime de Wade. « Si des poursuites se sont engagées contre des personnes pour des faits politiques, le juge les a souvent relaxées. La convocation de Macky Sall à la police s’est arrêtée là. Idrissa Seck, qui a été poursuivi, a finalement eu un non-lieu (après 7 mois de prison). On peut déclencher des poursuites pour des raisons politiques mais on ne peut pas poursuivre pour des faits qui ne sont pas prévus par le Code pénal », plaide Me Sèye.
Tout le contraire de Khalifa Sall qui, selon Me Seye, « est poursuivi pour des faits prévus par les articles 152, qui parle de détournement d’argent, 379, pour escroquerie, 130, pour faux et usage de faux ».
Le Quotidien