«Je me suis présenté devant le commissaire, chef de la Dic, pour lui signifier mon intention d’assister mon client. Il me l’a systématiquement refusé, en violation flagrante des dispositions de l’article 5 du Règlement de l’Uemoa. Lesquelles dispositions ont été incorporées de manière superfétatoire dans notre ordre juridique interne”, déplore l’avocat. Qui poursuit.
«Après avoir insisté, le commissaire m’a dit : «je vous donne une minute pour saluer», rapporte El hadji Diouf qui estime être dans ses droits d’assister Khalifa Sall.
«Le commissaire m’a dit que ce sont des instructions de la hiérarchie et qu’il faut aller voir le procureur. J’ai dit niet. On n’a rien à quémander. J’ai dit à Khalifa de ne pas répondre aux questions. Je ne pouvais pas le laisser seul face à 6 enquêteurs», confie encore Me El Hadji Diouf