L’affaire de la constitution d’un grand Groupe parlementaire de l’opposition continue de défrayer la chronique.
Après la décision du Président de l’Assemblée nationale d’invalider la liste déposée par Aida Mbodji et Cie au profit de Modou Diagne Fada, le député Me El Hadji Diouf est monté au créneau, pour s’en offusquer.
En conférence de presse, ce jeudi, celui qui se surnomme ”député du peuple», s’est attaqué à la décision du Président de l’Assemblée nationale de maintenir Modou Diagne Fada à la tête du Groupe des «Libéraux et Démocrates» qu’il juge contraire au droit.
«Il y a eu faux et usage de faux, parce qu’il n’y a pas eu délibération du bureau. Ce communiqué laconique adressé à la presse est un acte de haute trahison. Cela va faire mal, mais c’est la loi. Le Président de l’Assemblée doit être poursuivi pour cet acte posé», a pesté le député-avocat, Me El Hadji Diouf, très remonté contre le «diktat» de Moustapha Niass sur cette affaire.
«Dans ce pays, on fait désormais l’apologie du vol et du mensonge»
En effet, soutient le député non-inscrit, «aucun bureau n’est constitué, tant que les Groupes parlementaires ne sont pas installés. Et dans ce cas, le bureau, qui a délibéré pour trancher sur l’affaire qui oppose Fada à Aida Mbodj, n’existe que dans l’imagination fertile de ceux qui ont statué».
Convoquant l’esprit de l’article 22 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le leader du Parti des travaillistes et du peuple(PTP) rappelle l’esprit de I : Le député indique que Niasse n’est pas au-dessus de la loi.
”La preuve, son poste comme celui de tous ses collaborateurs, était mis en jeu, au point de quitter son fauteuil», dit-il. «Dans ce pays, on fait désormais l’apologie du vol et du mensonge. Modou Diagne Fada n’a pas gagné la bataille, qui l’oppose à ses camarades du Pds pour la constitution du Groupe parlementaire de l’opposition», tranche le député membre de la coalition présidentielle.
Gaston MANSALY (Actusen.com)