Mais que ses plus proches collaborateurs s’étaient opposés à cette décision, soutenant, selon eux, que «ce serait une mort politique» du Président de la République, après avoir mis en branle la machine judiciaire, pour traquer les présumés criminels économiques. Et ont préféré mettre Karim Wade et ses complices en prison.
Bien qu’avocat de l’Etat du Sénégal dans cette procédure, Me El Hadj Diouf a estimé (dimanche) que si la proposition du Président Sall avait été suivie, l’argent tiré de cette médiation pénale aurait permis à plusieurs jeunes sénégalais de trouver du travail.
Sur un autre plan, le leader du Parti du travail et du peuple (Ptp) a déclaré, au cours de l’émission, qu’il n’a aucun problème personnel avec le Président de l’Assemblée nationale.
«Il n’y a pas de problème crypto-personnel avec Moustapha Niass. Je l’ai soutenu, depuis 2007, alors que sa carrière politique était finie. J’ai dirigé sa campagne électorale et même s’il m’a trahi après, je lui pardonne son acte. C’est lui qui a vu les choses ainsi…», fusille-t-il Moustapha Niasse.
Toutefois, le député, qui se réclame comme le plus proche du peuple, a indiqué que «la Loi Sada Ndiaye est la plus révolutionnaire de l’histoire parlementaire du Sénégal. A tel point qu’elle permette de procéder à l’élection annuelle du président et suspend la discrimination entre les membres du bureau».