La Cour de justice de la Cedeao lui a donné gain de cause, en invalidant la loi sur le parrainage. Pour autant, Abdoulaye Tine n’est pas contre l’idée de filtrer les candidatures, pour éviter les candidatures fantaisistes.
«Il convient de distinguer le parrainage en soi et le système de parrainage qui avait été mis en place. Je pense que concernant la nécessité d’avoir un filtre, c’est-à-dire des critères raisonnables et objectifs qui doivent permettre de sélectionner à l’avance les candidatures pour éviter des candidatures fantaisistes, il va de soi, il n’existe pas, au Sénégal, un seul leader politique sérieux qui n’était pas d’accord sur cet impératif de sélectionner les candidatures de manière équitable, rationnelle et transparente», déclare le secrétaire général de l’USL au quotidien «Vox Populi».
«Ce qu’on propose, en retour, comme système pour réguler les candidatures est, en partie, à cheval entre ce qui existe, qu’on a critiqué, à savoir le principe de la loi sur le parrainage, le principe du parrainage tout court. Le principe, il faut le maintenir», préconise Me Tine, qui précise : «Par contre, là où on n’est pas d’accord c’est, encore une fois, le système n’a pas fait l’objet de discussion consensuelle. Il a été imposé unilatéralement».