Après avoir tué un adolescent de 17 ans vendredi, selon l’accusation de la famille de la victime, le kankourang continue de semer la terreur à Mbour. Hier, dimanche 17 septembre, c’était autour d’un responsable de clinique de subir ses foudres, renseigne le Journal « Le Quotidien ».
El Hadji Gningue Samb, le propriétaire de centre de soins privé, raconte : «Ils faisait 10h passées. Je suis sorti pour voir ce qui se passe, j’ai vu une grosse foule qui m’a intimé l’ordre de rentrer. J’ai refusé. Ils ont assailli le local, m’ont brutalisé pendant que d’autres ont fracassé les vitres et jeté des pierres dans la clinique.»
Et ce n’est pas tout. «Certains sont entrés dans mon bureau pour s’emparer de la recette de circoncision et de consultation qui s’élève à 630 mille francs Cfa», narre El Hadji Gnigue Samb. Qui assure n’avoir aucun doute sur l’identité de ses agresseurs.
Il dit : «Je ne connais pas vraiment ce qui a poussé ces gens à venir s’attaquer à ma clinique, Ce sont des gens qui croient que la ville est à eux. J’ai vu Pa Cissé, je l’ai reconnu. Il était dans la foule. C’est un récidiviste, qui a été élargi de prison il y a seulement quelques jours.»
Le camp de Pa Cissé, cité par El Hadji Gningue Samb, rejette les accusations et promet de réagir ce lundi.
Un huissier est passé pour évaluer les dégâts et le propriétaire de la clinique annonce une plainte. Ce qui fera deux enquêtes pour la police, en plus de celle ouverte pour la mort de l’adolescent qui aurait succombé aux machettes du kankourang.
Il faut arrêter immédiatement ces malfaiteurs. Ce n’est pas un kakurang. Nous, de la Casamance naturelle mandingue nous ne connaissons pas cette violence au nom du kankourang.
Si la Police ne prends de la hauteur, il aura des problèmes ethniques dans cette ville.
Vous pensez que les Diola,les sereres et wolof vont croiser les bras pour que des soient disants kakurang leur intimidé et torturer à mort.
On ne trouve des mandingues que à mbour…
Il faut que l’autorité prenne ses responsabilités. Sinon l’irrepable se produire.