Mbathio Ndiaye parle de sa nouvelle carrière dans la musique : «Je ne suis pas une suiveuse. Je vais m’imposer et faire parler de moi»

Mbathio Ndiaye parle de sa nouvelle carrière dans la musique : «Je ne suis pas une suiveuse. Je vais m’imposer et faire parler de moi»

Entre la danse et la chanson, il n’y a, semble-t-il, qu’un pas… Mbathio Ndiaye vient de le franchir. A l’image de ses collègues Oumou Sow, Ndèye Guèye ou encore Mame Bassine Niang, elle vient rallonger la liste des danseuses-chanteuses. Quand beaucoup lui prédisent un fiasco certain, la donzelle, elle, est sûre de réussir une percée dans le monde de la musique. Elle nous ouvre son micro, le temps de nous entretenir sur cette soudaine passion qu’est la chanson. Mbathio entre deux notes…

 

Vous vous apprêtez à lancer un single sur le marché. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Effectivement ! Comme vous le savez, je vais lancer très prochainement mon premier single sur le marché sénégalais. Tout ce que je peux vous dire en attendant sa sortie, c’est que ce sera une grosse surprise pour les mélomanes. Déjà, les gens sont pressés de me voir à l’œuvre et je sais qu’ils ne seront pas déçus. Les rythmes et les messages que je délivre à travers cette chanson feront, à coup sûr, écho dans les foyers et autres places publiques. J’espère seulement que mes paroles ne tomberont pas dans l’oreille de sourds et seront mis en pratiques par les uns et les autres. Le single en question s’intitule «Thiopati» et c’est en prélude d’un album qui est en phase de confection.

 

Ce single marque le début de votre carrière dans la musique. Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre le micro ?

Je suis une artiste et l’art, c’est quelque chose d’assez vaste. Je pense qu’en tant que danseuse, je peux me permettre de donner une autre orientation à ma carrière, explorer d’autres horizons. Ce qui m’importe le plus, c’est le résultat final qui, je l’espère, ne sera que positif et bénéfique pour moi. Je ne pensais pas qu’un jour, j’allais devenir danseuse, c’est venu tout seul. Aujourd’hui, je découvre un autre monde, même s’il est assez proche de la danse. Pour vous dire que tout est possible tant qu’on vit. On a vu beaucoup de danseurs devenir chanteurs, je ne suis pas la seule…

 

Sauf que Mbathio avait clairement dit qu’elle ne poussera jamais la chansonnette. N’est-ce pas une volte-face ?

Lorsque je faisais cette affirmation, j’y croyais fermement. Malheureusement, le temps m’a fait mentir. Cette assertion qui dit qu’il ne faut jamais dire jamais, prend alors ici tout son sens. Comme je vous le disais tantôt, je n’avais jamais pensé devenir danseuse, à plus forte raison chanteuse. J’ai fini par pousser la chansonnette et je me dis juste que cela faisait partie de mon destin. Il faut aussi savoir que je n’ai pas pris cette décision sur un coup de tête. Je ne me suis pas lever un beau jour pour prendre le micro et chanter. Quand j’ai compris que chanter m’intéressait, j’ai pris le temps de travailler avec des personnes aguerries pendant plus d’un an. L’avenir nous en dira plus.

 

Ne peut-on pas dire que vous êtes entrée dans la musique par pure mimétisme, étant donné que la plupart de vos collègues danseuses de la trempe de Ndèye Guèye, Oumou Sow… ont investi ce créneau ?

Pas le moins du monde ! Je ne chante pas par mimétisme. Lorsque mon single sortira, vous saurez que je ne chante pas pour suivre la mouvance. Lorsque je m’investis dans un projet, je me donne corps et âmes. Plus d’une année dans le plus grand secret, j’ai travaillé dur pour être certaine de m’en sortir. Je ne suis pas une suiveuse…

 

Pensez-vous avoir le talent qu’il faut et des chances pour percer dans la musique ?

Le talent est inné et j’en ai. La chance, c’est autre chose. De toute manière, tout dépend du Bon Dieu. Je vais tâcher de mettre toutes les chances de mon côté pour pouvoir percer et briller dans ce milieu. Qui me connaît, sait que je ne fais pas les choses dans la demi-mesure. Dans la danse, j’ai réussi à marquer mon empreinte de telle sorte que, lorsqu’on parle des danseuses, mon nom est cité en référence. De la même manière, je compte m’imposer dans la musique et faire parler de moi.

 

D’aucuns disent que votre carrière de danseuse est arrivée à terme et que vous cherchez juste à vous recyclez dans la chanson ?

Ceux qui le disent, se trompent. Je suis encore jeune, je suis née en 1989 et j’ai l’avenir devant moi. Seulement, j’ai pris l’initiative de mettre en stand by la danse, histoire de mieux me concentrer à la confection de mon prochain album. Pour le moment, la musique est ma priorité et je m’y consacre entièrement.

 

Quelles sont vos ambitions dans la musique ?

Finaliser mon album et en assurer la promotion avec mon label LSD Records… Je demande à tous les Sénégalais de prier pour moi, afin que je puisse atteindre mes objectifs. Je profite de l’occasion pour vous annoncer que le lancement du single se fera en exclusivité au cours de l’émission «Quartier Général» sur la Tfm (Télé futurs médias).

 

Que répondez-vous à ceux qui vous prédisent un fiasco ?

Je leur dis tout juste d’être patients et une fois la sortie du single, de prendre le temps d’écouter avant de faire des critiques gratuites. Franchement, je vous le dis, ça promet…

 

Vous semblez bien sûre de vous ?

Carrément ! J’ai beaucoup foi en moi et en mes capacités. Je peux soulever des montagnes avec…

Sanslimitesn.com

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