Vue d’une rue de Nouadhibou, ville où le blogueur a été arrêté
La peine de mort a été confirmée ce jeudi en Mauritanie pour le blogueur Mohamed Cheikh ould Mkheitir. L’homme est détenu depuis janvier 2014 pour un article publié sur Internet et jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam. Petit progrès pour sa défense, les faits ont été requalifiés.
Mohamed Cheikh ould Mkheitir reste condamné à mort, mais les faits ont été requalifiés par la cour d’appel de Nouadhibou. Il n’est plus condamné pour « apostasie », mais pour « mécréance » et cela est important, car c’est une accusation moins lourde selon le Code pénal. L’affaire est maintenant renvoyée vers la Cour suprême qui doit apprécier la sincérité du repentir de Mohamed Cheikh ould Mkheitir et éventuellement décider d’une relaxe du détenu.
Ce jeudi, la cour d’appel n’a pas suivi l’accusation qui demandait la confirmation de la peine. Les avocats s’en félicitent même si évidemment pour eux cela ne suffit pas. Cela fait maintenant deux ans et trois mois que Mohamed Cheikh ould Mkheitir a été arrêté pour un simple article posté sur internet. Cet article a été jugé blasphématoire envers le prophète et l’islam, il a choqué la partie la plus conservatrice de l’opinion mauritanienne qui a salué à l’époque sa condamnation à mort.
Aujourd’hui, une porte de sortie semble se dessiner même si pour l’instant l’accusé reste condamné à mort.
Mohamed Cheikh ould Mkheitir reste condamné à mort, mais les faits ont été requalifiés par la cour d’appel de Nouadhibou. Il n’est plus condamné pour « apostasie », mais pour « mécréance » et cela est important, car c’est une accusation moins lourde selon le Code pénal. L’affaire est maintenant renvoyée vers la Cour suprême qui doit apprécier la sincérité du repentir de Mohamed Cheikh ould Mkheitir et éventuellement décider d’une relaxe du détenu.
Ce jeudi, la cour d’appel n’a pas suivi l’accusation qui demandait la confirmation de la peine. Les avocats s’en félicitent même si évidemment pour eux cela ne suffit pas. Cela fait maintenant deux ans et trois mois que Mohamed Cheikh ould Mkheitir a été arrêté pour un simple article posté sur internet. Cet article a été jugé blasphématoire envers le prophète et l’islam, il a choqué la partie la plus conservatrice de l’opinion mauritanienne qui a salué à l’époque sa condamnation à mort.
Aujourd’hui, une porte de sortie semble se dessiner même si pour l’instant l’accusé reste condamné à mort.
source:leral.net