« Si aujourd’hui nombre de citoyens sont poursuivis pour détournement de deniers publics, la CENA (Commission électorale nationale autonome), dans son intégralité, doit être poursuivie pour détournement de la volonté populaire et être condamnée pour haute trahison. Elle a été complice, parfois même actrice, des dysfonctionnements notés sur le processus électoral. En outre, elle a fait montre de lâcheté et de malhonnêteté intellectuelle car elle a attendu qu’Abdoulaye Daouda Diallo soit remplacé à la tête du ministère de l’Intérieur pour se prononcer sur les soi-disant manquements liés à l’organisation des Législatives », s’est laissé convaincre l’ex-patron des Jeunesses Wadistes.
Celui-ci n’a pas épargné le diplomate Seydou Nourou Ba, chargé récemment de réchauffer les relations entre le pouvoir et l’opposition, qui, apparemment, ne s’entendent sur rien.
« Deux frères siamois dans une même entité étatique. Comme dit l’adage : dis-moi qui est ton ami, je te dirai qui tu es. Vouloir passer de Doudou Ndir à Seydou Nourou Bâ, le bluff ne passera pas. Ndir et Bâ sont des amis plus qu’inséparables », soupçonne le responsable thiessois du Parti démocratique sénégalais.
Pour enfoncer un coin dans l’arc, il décoche une flèche acerbe : « M.Bâ aurait même la carte de l’Apr. D’où tout notre scepticisme par rapport à son impartialité ».