Le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, par la junte sous l’autorité de Moussa Dadis Camara requiert jusqu’à présent l’attention des familles de victimes et rescapés. Huit ans après le drame, ces victime exigent des autorités judiciaires guinéennes d’accélérer les poursuites contre les commanditaires et de tenir le procès tant attendu.
En effet, suite à la répression d’une manifestation contre la candidature du chef militaire d’alors, Dadis Camara, 150 jeunes Guinéens avaient perdu la vie au stade de Conakry.
Des ONG de défense des droits de l’homme dénoncent la lenteur des procédures judiciaires contre les coupables. Une dénonciation allant jusqu’à donner un ultimatum à l’Etat guinéen afin ré-ouvrir ce dossier en vue d’alléger la souffrance des familles des victimes ainsi que les rescapés de cette tragédie.
En l’occasion de cette 8e commémoration, le ministre des Forces armées de la Guinée Conakry s’est exprimé et réitère son engagement pour fermer le procès en fin 2017. Une commission rogatoire s’est rendu en France afin d’interroger un témoin de l’incident dont le nom n’a pas été divulgué par le garde des Sceaux. 14 personnes civiles et militaires ont été arrêtées et inculpés après ce massacre.
Marie Mbaye (stagiaire)