Régler définitivement la crise universitaire. C’est l’objectif que s’est assigné le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Un nouveau défi que le ministre compte bien relever. Il l’a fait savoir lors de la cérémonie de clôture des travaux de la 33e session du Conseil des ministres du Cames.
Une solution définitive et pérenne de la crise universitaire. Tel est le défi que veut relever le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Il s’exprimait en marge de la cérémonie de clôture des travaux de la 33e session du conseil des ministres du Cames (conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur). Le ministre, qui s’est félicité de la reprise des cours à l’université, juge la décision du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) très positive. Fort de ce constat, il avance que gouvernement comme syndicat, s’acheminent vers une résolution définitive de la crise qui secoue l’université depuis des années. «Depuis quelques semaines, les enseignants ont repris le chemin des amphithéâtres. C’est une chose très positive et nous sommes en train d’aller vers des solutions définitives», confie-t-il. Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des troubles ne peuvent pas manquer, mais tant qu’il y a des discussions, l’espoir d’y remédier demeure intact. Il dit : «L’espace de l’enseignement supérieur est, par essence, critique. C’est un espace de contestations mais aussi de convergences. Je pense que quand il y a des réformes, c’est naturel que nous ayons ce débat, qui est un débat enrichissant. Le ton peut être parfois élevé, mais l’essentiel c’est d’arriver à des solutions qui sont des progrès pour notre enseignement supérieur. Nous sommes bientôt au niveau de solutions consensuelles, acceptées de tous et qui vont être le tremplin pour une mise en œuvre des réformes et de l’enseignement supérieur. Ce qui fera du Sénégal un des pays phares de l’enseignement supérieur.» Profitant de la tribune qui lui a été offerte, Mary Teuw Niane, qui a été élu président du Conseil des ministres du Cames, a plaidé le paiement des contributions annuelles des Etats pour la bonne réalisation des missions du Cames. «Certes, le Cames s’efforce d’assurer l’exécution du Plan stratégique pour le développement du Cames, en ayant recours à l’autofinancement et à la recherche de financements alternatifs. Cette démarche semble signifier que le Cames ne compte pas d’abord sur la contribution de ses Etats membres. Mais nous ne ménagerons aucun effort afin que les contributions annuelles soient payées et les arriérés apurés. Le Cames pourra alors bien réaliser ses missions et nous soutenir davantage dans l’exercice de nos fonctions», argumente-t-il, non sans rappeler la subvention de 500 millions accordée par le président de la République, Macky Sall, au Cames. «Cette somme a été mise par le Cames dans un fonds qui va financer le Prix Macky Sall. «Tout ceci va dans le sens de donner des ressources à l’enseignement supérieur africain. C’est pour cela qu’il est important que nos différents pays se mettent à niveau. Mais je suis très optimiste, vu l’engagement de nos différents pays, vu la prise de conscience de la place et du rôle déterminant de l’enseignement supérieur dans l’atteinte de l’émergence économique et de la lutte contre la pauvreté», termine le ministre, qui s’est vu élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre international des Palmes académiques (Oipa).