Les spéculations vont bon train sur les possibles ambitions présidentielles de Mark Zuckerberg, dont le profil Facebook ressemble de plus en plus à celui d’un candidat en puissance, écrit The Guardian.
“Pourquoi les gens sont-ils convaincus que Mark Zuckerberg prépare une campagne présidentielle ? Eh bien, depuis des mois, le profil Facebook de Zuckerberg ressemble de moins en moins à celui d’un patron de la Silicon Valley et davantage à celui d’un homme […] en route vers une candidature d’outsider à la Maison-Blanche.”
Dans un récent article, The Guardian se fait l’écho des spéculations outre-Atlantique sur de possibles ambitions présidentielles du fondateur et PDG de Facebook. Des rumeurs qui circulent depuis plusieurs mois et ont été relancées la semaine dernière par des visites surprises en Ohio, puis en Indiana et enfin dans le Wisconsin, dimanche 30 avril. Dans ces États du Midwest, le jeune milliardaire a été accueilli par des familles ordinaires et s’est fait photographier aux côtés de pompiers puis dans une ferme, en train de conduire un tracteur et de nourrir un veau.
Évolution religieuse
Au début de l’année, Zuckerberg a annoncé que son “défi personnel de 2017” consisterait à visiter chaque État du pays et à y rencontrer des gens. En outre, ajoute The Guardian, il a fait savoir qu’il ne se considérait plus comme athée, “une attitude beaucoup moins problématique pour un aspirant à la présidence”.
Bien sûr, le PDG et son entourage ont catégoriquement réfuté les rumeurs, note le journal britannique. Zuckerberg assure qu’il se consacre au développement de Facebook et la Chan Zuckerberg Initiative, une entreprise philanthropique qu’il a créée avec sa femme. Certains jugent aussi que la présidence des États-Unis présente peu d’attraits pour le patron d’un site qui compte près de 2 milliards d’utilisateurs.
Toutefois, la Silicon Valley serait persuadée qu’une candidature à la Maison-Blanche est dans l’air. Et comme l’écrit The Guardian, “maintenant qu’une star de la télé-réalité [Donald Trump] détient les codes de l’arme nucléaire, on se dit que toutes les options sont ouvertes”.