Marine le Pen est dans de sales draps, la candidate du Front National est citée dans un scandale de corruption. Dans un interrogatoire, elle est pointée du doigt pour avoir réclamé plus d’un million d’euros à six députés FN dont 300.000 euros rien qu’à leur présidente.
Une situation accablante pour la présidente du FN après que L’Obs se soit procuré l’interrogatoire. Dans son numéro spécial d’aujourd’hui mardi 2 février 2017, il y expose en détail son embarrassante affaire d’emploi fictif au Parlement européen.
En sa fonction d’eurodéputée, Marine Le Pen risque d’être la cible du Parlement européen. Une enveloppe européenne utilisée par cette dernière pour payer et ce durant cinq années, une secrétaire à Nanterre, en banlieue parisienne, sauf que cette dernière n’a jamais existé. En outre, selon l’interrogatoire de Catherine Griset, l’assistante en question, tout semble confirmer les accusations. Amie de longue date de Marine Le Pen son témoignage présente en effet de nombreuses incohérences.
A Catherine Griset, son contrat l’oblige de rester vivre et travailler à Bruxelles. Donc lors que qu’il lui a été demandé de fournir un contrat de bail ou une facture d’eau ou d’électricité, elle était incapable de les montrer. Autres éléments troublants : sa fille est restée à Nanterre durant cette période, et sa présence à l’hémicycle bruxellois vient balayer ses dires. Pour se justifier elle avance avoir emprunté un portique réservé aux députés uniquement, ce qui est strictement interdit.
L’OLAF (Office Européen de Lutte Antifraude) va donc trancher dans cette affaire.