Sa famille et ses amis lui rend hommage à chaque année, par des récitals du saint Coran et des Khassaïdes. C’est la quinzième fois que la fondation qui porte son nom organise une telle commémoration, sous l’égide de sa ravissante fille aînée.
La regrettée Marème Dieng Sala a, vraiment, marqué les années 80 ; de par sa beauté et du fait de sa générosité. Elle était d’ascendance mauritanienne, de par sa mère. Elle est une descendante du fondateur de la confrérie des Tidjanes au Sénégal, Elhadj Malick Sy. Marème Dieng était célèbre et riche, parce qu’épouse du défunt milliardaire Elhadj Ndiouga Kébé. Célèbre, elle l’était également, parce que Youssou Ndour, qui débutait dans la musique lui a consacré un tube fétiche, qui fera jaser. La rumeur circulera que la beauté était intime avec le jeune chanteur. Une fausse légende, en vérité. Car Marème Dieng ne connaissait même pas Youssou Ndour de vue. Celui-ci l’avait chanté, comme les musiciens le font avec les généreuses célébrités. Les cadeaux qu’elle lui faisait parvenir passaient, de sources certaines, entre les mains de Birane Diaw, auquel elle était apparenté. Birane est un ami de Youssou Ndour, qui a même donné son nom à son fils aîné. Celles qui la fréquentaient, comme la cantatrice Ndèye Mbaye « Djinema djinema », martèlent que Marème Dieng Sala n’était pas d’ailleurs une femme qui courait les soirées, du fait du statut de son mari, qui était un marabout et fervent mouride. Elhadj Ndiouga a beaucoup investi au profit de l’Islam et particulièrement dans la communauté mouride. Quand, de retour de Kaolack, où il était allé rendre visite à sa mere, il décédera en 1982, suite à un accident. Marème Dieng choisit de se remarier, deux ans plus tard avec Ibrahima Sall. Le jeune couple a eu 2 enfants. Marème Dieng Sala a rendu l’âme à l’âge de 33 ans. Ces filles ont hérité de cette légende, restée dans nos cœurs, bien des traits.