Une fête qui ne sera pas aux couleurs rouge et noir. Saint Valentin oblige. Annoncé en grande pompe, il y a quelques mois, le marathon de Dakar compte déjà un faux départ. En effet, le nom de Lamine Diack n’est plus sur les annonces publicitaires. Disparu comme par enchantement. Mais c’est sans compter avec notre pugnacité. Le patron de l’Iaaf avait, donc, été ainsi choisi, comme grand parrain, de cette première au Sénégal. Un événement prévu, les 13 et 14 février prochain. Une excellente date, pour tous ceux qui voudraient célébrer l’amour et le sport. Concomitamment. Mais c’est comme s’il y avait un clash, entre Gérard Sénac et Lamine Diack. Pourquoi ce revirement de situation, alors que tout était bien ficelé ? Est-ce à cause des derniers développements de la chaude actualité sur ce problème mondial ? En tout cas, depuis quelques jours, cela chauffe sur les pistes de la politique, du sport… Chacun y va à fond. Avec son souci de ne pas perdre la médaille… sénégalaise. Dans certains états-majors, on ne sait même pas comment survivre à cet épisode douloureux de la vie sénégalaise. Comment un Sénégalais en est arrivé, à jeter le discrédit sur la plus haute institution, le Président de l’époque, Abdoulaye Wade. Une chose reste certaine. Les amis de Lamine Diack ne lui ont pas rendu la monnaie de la pièce. Aujourd’hui, chacun tire la couverture sur lui. Seul son fils Massata Diack le défend, depuis la capitale sénégalaise, en vain. Pour l’heure, nombre de nos compatriotes passent des nuits blanches. Ils ne savent plus sur quel pied danser. Mais lorsqu’on a des pieds d’athlète, le seul traitement reste le forfait…
Rewmi