Epinglé dans la gestion des Fonds Covid, Mansour Faye se blanchit et ouvre le feu sur la Cour des comptes.
Au ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, dirigé à l’époque par le beau-frère du président de la république, la Cour des comptes a recommandé l’ouverture d’une information judiciaire sur la surfacturation sur le prix du riz pour un montant de 2 milliards 749 millions 927 mille 498 FCFA contre Aliou Sow, Dage sortant du ministère.
Mansour Faye était chargé de l’achat et de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence pendant la pandémie de Covid-19.
Mais il a ouvert le feu sur les vérificateurs de la Cour des comptes comme il l’avait fait avec l’Ofnac qui l’avait épinglé pour manque de transparence autour l’attribution des marchés de transport de l’aide alimentaire d’urgence pendant la pandémie de Covid-19.
« la question que je me pose est sur quoi se fondent sur ls vérificateurs pour accuser d’honnêtes citoyens de surfacturations ou de malversations », s’interroge-t-il dans un entretien avec L’OBS.
Il va plus loin en accusant des magistrats de la Cour des comptes qui ont des casquettes politiques et qui se cachent derrière des institutions pour atteindre leurs buts. « Mais cette peine perdue », peste-t-il.
Plus grave, Mansour Faye blanchit son DAGE qui a été épinglé par la Cour des Comptes qui a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre lui.
« Mon DAGE (NDRL : Aliou Sow) n’a rien fait. Au-delà du DAGE, c’est moi qui suis visé en réalité (…) Qui touche le DAGE me touche. Par devoir moral, je ne pas accepter qu’on accuse quelqu’un qui n’a rien fait. En plus, un collaborateur qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver à ce résultat », a-t-il martelé.