L’affaire Ousmane Sonko et Adji Sarr a été longuement débattue, ce jeudi, lors de la conférence de Presse du gouvernement. Le Premier ministre, Amadou Ba, renseigne que des enquêtes sont ouvertes pour déterminer les causes des décès et situer les responsabilités. Il a évoqué les pertes en vies humaines et la destruction massive de biens publics et privés suite à la condamnation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty.
Un précédent dangereux…
« Les violences notées, les destructions de biens publics et privés ont des répercussions négatives et un coût considérable, qui mettent en péril les emplois, les entreprises locales, tout comme les partenaires de pays amis et l’activité économique en général », a regretté Amadou Ba.
La responsabilité
D’après le Premier ministre, une évaluation est en cours pour estimer l’ampleur des pertes matérielles afin de déterminer les mesures à prendre au profit des entreprises, et les mécanismes de soutien appropriés pour l’ensemble des victimes de ces événements. « Toutes les personnes impliquées dans ces manifestations violentes seront punies. Pour ce qui est des mineurs et élèves arrêtés, ils ont été libérés. Mais s’agissant des autres, ils restent maintenus en prison« , a rappelé Amadou Ba.
La solidarité
Il a présenté, au nom du Président Macky Sall, du Gouvernement et de l’ensemble du peuple sénégalais ses condoléances aux familles qui ont perdu des proches. « Nous compatissons à la douleur des blessés, leur souhaitons un prompt rétablissement et leur exprimons toute notre solidarité« , dira-t-il.
Force reste à la loi
Œuvrant pour le respect de l’Etat de droit et de la gestion transparente du pays, Amadou Bâ a indiqué que le Gouvernement reste ouvert à toute question ne mettant pas en péril le secret défense. Pour ce faire et loin des réseaux sociaux qui font dans la manipulation, argue-t-il.
Le PM a explicitement affirmé que « le Gouvernement est conscient des enjeux de déstabilisation du pays. Et qu’à ce propos, l’Etat engagé à la préservation de la paix tient aussi à faire appliquer la loi et à situer les responsabilités dans cette affaire de mœurs« , a-t-il soutenu