Plusieurs centaines de manifestants « antifascistes » ont protesté à Paris et en province, dimanche, au soir du premier tour de la présidentielle. Six policiers et trois manifestants ont été blessés et 29 personnes placées en garde à vue.
Vingt-neuf personnes ont été placées en garde à vue à l’issue de manifestations « antifascistes » dans Paris dans la soiré du dimanche 23 avril après les resultats du premier tour de la presidentielle . Au cours de ces protestations, 143 personnes ont également été interpellées, a indiqué la préfecture de police.
Six policiers et trois manifestants ont été légèrement blessés, lors de ces heurts qui ont rassemblé plusieurs centaines de jeunes « antifascistes » à Paris « contre »Emmanel Macronet Marine le pen , qualifiés pour le second tour de la présidentielle, et provoqué quelques dégradations.
Quelque 300 manifestants s’étaient regroupés avant même les premières estimations de résultats, à l’appel de mouvements « antifascistes » et « anticapitalistes », qui entendaient organiser une « nuit des barricades » . Les forces de l’ordre ont essuyé des jets de bouteilles et de pétards de la part des jeunes, souvent vêtus de noir et cagoulés. Plusieurs voitures ont été incendiées et des vitrines ont été brisées.
Plusieurs centaines de manifestants à Nantes et Toulouse
Une quarantaine d’actions, rassemblant environ 2 000 personnes au total, ont également été recensées en province (Lyon, Bordeaux, Grenoble, Rouen, Toulouse, Rennes, Nantes), selon une source policière, les plus importantes réunissant 300 personnes à Nantes et 250 à Toulouse. Des dégradations ont été commises dans ces deux villes.
Plusieurs interpellations ont eu lieu à Nantes, avait indiqué dimanche soir la préfecture de Loire-Atlantique. À Bordeaux, les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles et procédé à deux interpellations. Une personne a été placée en garde à vue.
France24