Serigne Modou Kara a aidé beaucoup de jeunes à se libérer de l’esclavagisme de la drogue, estime le vice-président l’Ong Jamra. D’après Mame Mactar Guèye, cet aspect de sa personnalité ne peut pas laisser indifférente Jamra, qui a toujours fait d’une sur-priorité le combat contre le fléau du trafic de stupéfiants, qui hypothèque la santé mentale et morale de nos enfants, booste l’insécurité, détruit les ménages, déstabilise notre économie par le recyclage de l’argent sale.
Degré de sévérité…
Selon Mame Guèye, l’important pour le croyant d’éviter de prêter le flanc au démon, en se livrant à des activités de nature à l’éloigner de l’adoration du Dieu unique, a fait l’objet d’une ferme mise-en-demeure dans Sôratul Bakhara (chapitre 2 du Saint Coran). Le Seigneur y met sur un pied d’égalité le fléau du “SANGARA”, c’est-à-dire tout produit de nature à faire perdre au croyant sa lucidité, et du jeu du hasard. Pour lui, Allah condamne avec le même degré de sévérité ces deux fléaux, que Dieu considère comme les voies favorites qu’emprunte Satan pour détourner le croyant de la pratique vertueuse et assidue du culte religieux (“Innamal hamrou wal meysir”).
Enseignements divins…
“Un musulman aura donc beau maîtriser les enseignements divins, mais s’il offre à Ibliss l’opportunité de s’emparer de sa conscience, parce qu’il fait usage de substances qui lui font perdre la raison et le contact avec la réalité qui l’entoure, ses connaissances des enseignements divins, sur le “Shirk” (bokaalé) par exemple, ne lui seront d’aucune utilité. Parce qu’il faut d’abord être lucide et maître de soi pour pouvoir apprendre et pratiquer sa religion”, déclare M. Guèye.
Logique…
D’après Mame Mactar Guèye, c’est dans cette logique que le Bureau exécutif de Jamra ira incessamment à Tivaouane, rendre un hommage (fortement médiatisé, et relayé dans les réseaux sociaux) au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour sa “fatwa” historique, délivrée le jour du Maouloud, le samedi 9 novembre dernier, contre les fléaux de l’Homosexualité et du Lesbianisme, qui commencent sérieusement à gangrener la société sénégalaise.