Décédé de manière suspecte selon les mots du Procureur de la République qui a ouvert une enquête le 2 septembre 2008, l’affaire Moussa Ndiaye est restée en l’état jusqu’à présent.
Pourtant, l’autopsie réalisée le jeudi 4 septembre 2008 par le Professeur Mendes avait conduit à des prélèvements de liquide à faire analyser. Depuis lors, rien n’a bougé malgré mes huit heures d’interrogation à la DIC le 8 septembre 2008.
J’ai saisi le gouvernement de Macky Sall, y compris par une question écrite à l’Assemblée nationale. Aucune réponse sérieuse, sauf une volonté de classer l’affaire. A tel point que cette affaire de meurtre politique, une grande injustice contre Tekki, a échappé à la sagacité du « greffier de la deuxième alternance », Mody Niang.
Il est vrai que dès le 10 septembre 2008, Macky Sall, alors Président de l’Assemblée Nationale avait été reçu en grande pompe au Sénat français. Il avait invité, alors Maître Ndèye Fatou Touré, Député de Tekki à l’Assemblée nationale.
Le mois de septembre pour Tekki, dont une base affective se trouve en Casamance, rappelle le souvenir du bateau le Joola en 2002. J’y ai perdu 25 membres de ma famille.
C’est pourquoi, ce mois nous impose depuis lors une vigilance absolue contre les provocations et autres infiltrations, visant à déstabiliser Tekki. Du paradis ICA, Moussa Ndiaye sait que Tekki vit plus que jamais. Son sacrifice ne sera pas vain. Nous réussirons à mettre en place dans ce pays, une gouvernance démocratique sur la base du responsabilisme, un Sénégal des patriotes justes, des hommes utiles !
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.