Mamadou Lamine Diallo : « je ne peux pas dialoguer avec Coumba Gawlo »

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.


Le dialogue national initié par le président de la République a été clôturé en début de semaine. Les membres de la commission qui statuaient sur la date de l’élection présidentielle, sont tombés d’accord sur le mois de juin, le 2, plus précisément. D’ailleurs les conclusions de ce dialogue seront remises au Chef de l’Etat cette semaine. Candidat à la présidentielle, Mamadou Lamine Diallo n’a pas participé à ce Dialogue. Interpellé sur les raisons devant le Jury du dimanche, il est catégorique : « Vous me faites parler du dialogue national que je ne connais pas. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Moi, je ne peux pas dialoguer avec Coumba Gawlo ». Argumentant sa position, il dira : « Sa beauté légendaire, sa voix vont nous emmener dans le champ des sirènes ».

Pour Mamadou Lamine Diallo, « la concertation, c’est sérieux ». « C’est rigoureux. On parle de choses bien précises avec les gens qui en savent quelque chose. Mais les contours, les Termes De Référence (TDR) avaient été bien définis pour ce dialogue. Il s’agissait de déterminer la date de la présidentielle et de ce qui va se passer après le 2 avril »,dit-il. 

Et d’ajouter : « Le dialogue, ce n’était pas pour parler de culture, ni de religion. Moi, je considère que je suis sérieux. Je considère que je suis un homme d’État. Si je dois parler de culture, je vais parler de culture avec Boris Diop. Mais là, on parle de politique. On parle d’élections. On parle de la présidentielle. Ça regarde qui ? Les candidats retenus par le Conseil constitutionnel ». 

Le format du dialogue n’est pas sérieux Pour Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidentielle, le format du dialogue initié par Macky Sall n’était pas sérieux : « Je n’ai jamais accepté les dialogues de Macky Sall.  Moi, je me considère comme un homme sérieux. Je ne suis pas en train de faire du « tapalé » pour parler Wolof. S’il m’appelle à une concertation sur une affaire pour laquelle je suis qualifié, la date de l’élection, oui, j’irai. Je discuterai avec lui. Je lui dirai, voilà ce que je pense, monsieur le président. Il peut ne pas être d’accord. Il peut être d’accord. Mais voilà ». 

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