Le Sénégal, notre pays, à l’instar de la plus part des pays africains, est à la croisée des chemins. Cinquante sept ans après son indépendance, les problèmes sociaux, économiques et politiques s’amoncèlent encore et attendent des solutions urgentes. Le Sénégal traverse une phase de transition politique et économique : Le Président Macky Sall est non seulement, le Premier Président né après les indépendances, mais il fera également figure de doyen, avec Idrissa Seck, lors de la prochaine présidentielle de 2019. La plupart des candidats, se présenteront pour la première fois, dans une compétition pour le fauteuil présidentiel. Autrement dit, c’est une nouvelle classe politique qui sera désormais au-devant de la scène. Dès 2021, notre pays pourrait inaugurer une nouvelle ère d’exploitation du pétrole et du gaz, sans compter l’autosuffisance en riz qui pointe à l’horizon. Une phase critique qui nécessite : prudence, lucidité et clairvoyance.
À la création de Mànkoo Wattu Senegal, par une opposition jeune et ambitieuse, je n’avais pas manqué de rallier cette initiative en vue de contribuer au travail d’assainissement et de redressement des manquements qui caractérisaient la scène politique sénégalaise. Après deux ans de compagnonnage, j’ai compris que la phase de transition politique requiert beaucoup d’expérience et de clairvoyance, tant les risques de glissement étaient réels et nombreux. L’inexpérience de certains leaders et l’ambition démesurée des autres ont marqué, de manière indélébile, la marche glorieuse d’octobre 2016 et les investitures chaotiques aux législatives de juillet 2017 de Mànkoo Wattu Senegaal. Il s’en est suivi, l’éclatement du groupe, qui, au départ, avait suscité beaucoup d’espoir auprès des populations !
Aujourd’hui que la présidentielle de février 2019 s’approche à grands pas, les potentiels candidats font feu de tout bois, ce qui interpelle chacun de nous face à ses responsabilités historiques et patriotiques. Il y a six ans, des Sénégalais ont été engagés dans des batailles chaudes pour faire partir Maître Abdoulaye Wade du pouvoir, aujourd’hui, les mêmes figures, qui hier, avaient plébiscité le candidat Macky Sall, se dressent contre lui et tentent de le diaboliser, pour nous entraîner dans un travail de Sisyphe, qui implique un éternel recommencement.
Dans cette perspective, j’ai crû bon de m’investir plutôt dans la recherche de solutions qui empêcheraient notre navire, le Sénégal, de chavirer. Des amis et de nombreux sympathisants ont eu des positions divergentes, par rapport à la position qui devrait être la mienne dans cet imbroglio politique. Pendant que certains me poussaient vers le camp présidentiel, d’autres me conseillaient de rester dans l’opposition.
Suite à une audience que j’ai eue avec le Président de la République M. Macky Sall et compte tenu des discussions qui s’en sont suivi, j’ai pu comprendre que l’homme fait preuve d’un patriotisme ardent, doublé d’une grande ambition pour le Sénégal, mais surtout d’une sérénité rassurante. Cette posture qui s’ajoute à son bilan d’étape ont fini par me convaincre de la nécessité de le soutenir et de l’accompagner pour l’obtention d’un second mandat présidentiel en 2019.
Ainsi, j’en appelle à tous mes amis, sympathisants et compagnons de lutte à venir me rejoindre dans ce projet de haute portée nationale.
J’avoue que je n’ai nullement contribué à l’élection de Monsieur Macky Sall lors de son premier mandat, en revanche, je m’engage entièrement, à faire partie des grands acteurs qui œuvrent désormais pour sa réélection en 2019.
Mamadou Bamba Ndiaye
Ancien Ministre Conseiller, chargé de la Communication, des Relations avec la presse, des Affaires religieuses et Porte-parole de la Présidence de la République