Le chef militaire du groupe armé progouvernemental Gatia a été tué vendredi à son domicile à Menaka dans le nord-est du Mali.
L’assassinat d’Almahdi Ag Iengach est le dernier en date d’un chef militaire d’un mouvement armé dans le nord du Mali. Il intervient dans un contexte d’insécurité et de blocage dans la mise en place des autorités intérimaires à Tombouctou et à Taoudéni.
Les circonstances de son assassinat demeurent encore floues. L’homme dirigeait les opérations militaires du Gatia dans cette partie du Mali où le groupe armé loyaliste, les ex rebelles de la CMA et les soldats maliens luttent contre les djihadistes.
A l’occasion d’une réunion des responsables politiques du Gatia organisée dans l’après-midi à Bamako, Habala Ag Amzata, l’adjoint au secrétaire général du groupe armé a déclaré que certains des présumés assassins ont été arrêtés. La thèse du règlement de compte n’est pas écartée. Le gouvernement n’a pas encore réagi à cet assassinat.
Ce n’est pas la première fois qu’un chef militaire des groupes armés signataire de l’accord est tué dans pareilles circonstances.
En octobre Cheik Ag Aoussa, numéro 2 du HCUA, un autre groupe armé, est mort dans l’explosion de son véhicule à Kidal. Depuis de nombreuses questions demeurent sans réponse.
Avec Bbc