«Bineta était ma confidente et ne m’a jamais manqué de respect de sa vie. C’était quelqu’un qui ne manquait jamais les 5 prières. Elle était toujours souriante avec qui que ce soit. A la morgue du Centre hospitalier régional, je l’ai vue porter un de ses habits qu’elle mettait à chaque fois qu’elle faisait ses prières. On s’est parlé le jour des faits, alors qu’elle avait jeûné», témoigne le père ému dans L’Observateur. Confiant de ’en remettre à Dieu, Malal n’a pu retenir ses larmes à l’intérieur de la mosquée, au moment de la toilette mortuaire. Par ailleurs, il est revenu, après l’inhumation, sur sa relation avec le présumé assassin de sa fille. Malal Camara affirme que c’est le père du bourreau de sa fille qui le lui avait confié. Comme le font d’ailleurs beaucoup de pères de famille. Ce qui fait qu’il était considéré comme un membre de la famille. C’est ce qui a conduit Bineta à commettre l’erreur de lui avoir ouvert la porte, estime-il.