Les travailleurs de la société de services spécialisée dans le secteur des NTIC, Premium Contact International Center (PCCI), sont toujours dans une angoisse indescriptible suite au retard accusé dans le paiement de leurs salaires. »Cela fait quatre mois que nous n’avons pas perçu de salaire et je vous dis nous travaillons dur . Nous abattons au moins 8 h de travail par jour. »
C’est du moins la révélation qui nous a été faite mardi, par un employé dudit Groupe qui n’a pas manqué de se laisser aller à des confidences.
Apparemment les choses ne marchent plus tellement du côté de Premium Contact International Center (PCCI) de Dakar qui dans le passé, attirait la convoitise de toute une jeunesse, notamment du Sénégal. Longtemps considérée comme un employeur prisé par des milliers de jeunes à la recherche du premier emploi, la boîte semble aujourd’hui battre de l’aile.
Les gouvernants sénégalais qui ont toujours chouchouté ce Call Center (Centre d’appel) depuis sa création en 2002, parce que symbolisant la réduction du chômage de masse des jeunes, gagneraient à s’enquérir de la nouvelle situation que traverse la structure, mais surtout de l’état d’avancement des objectifs fixés.
«Si pour une boîte de cette ampleur, la logique veut que les salaires soient à l’heure, à chaque fin du mois, la réalité ici est dorénavant tout autre, nous indique un employé du PCCI qui affirme : «depuis plus de six mois le PCCI ne paie pas les salaires à temps. Nous sommes dans le désarroi total et nous ne savons plus à quel saint nous vouer…Ce mois-ci, ils ne nous ont rien dit, pas de mail d’excuse du Dg, encore moins des délégués du personnel. On ne pense même pas au virement des salaires du mois de septembre.»
Par ailleurs, il faut noter que le PCCI a été créé par des promoteurs français, est un centre d’appel qui emploie plus de 1 500 jeunes téléacteurs ayant pour la plupart Bac+2 dans les différentes filières d’études. Certains ont même un niveau de maîtrise.
Dans le souci d’équilibrer l’information, nous avons essayé de joindre à plusieurs reprises les pièces maîtresses de l’entreprise, notamment le Directeur M.Saleh en vain…