Les sources du journal expliquent ce climat délétère par le fait que l’administration douanière croyait dur comme fer que le nouveau Directeur général ne devait pas, en principe, sortir de la short-liste des cinq (5) inspecteurs les plus gradés. Il s’agit de Mamadou Gadiaga (conseiller technique du ministre des Finances et du Budget), Mamadou Ndiaye (conseiller technique du Dg de la douane), Iba Mar Oularé (représentant de l’Uemoa à Genève), Abdou Khadre Niang (ancien directeur des opérations douanières) et Moctar Kettani Doucouré (actuel coordonnateur de la direction générale des douanes).
Toutefois, d’autres gabelous, qui refusent d’émettre sur la même longueur d’onde que les contestataires, trouvent qu’Abdourahmane Dièye mérite amplement d’occuper le fauteuil stratégique de Dg des douanes. Il s’y ajoute que « le chef de l’État a respecté à la lettre les textes qui parlent simplement d’un inspecteur ayant rang de colonel avec une certaine ancienneté ». Mieux, ceux qui se disent « gardiens de l’orthodoxie » se plaisent à convoquer la jurisprudence. En effet, « contrairement aux textes qui régissent l’armée et la gendarmerie, la police et la douane peuvent être managées par des civils de la hiérarchie A ».