Le coordinateur de la cellule de communication de la coalition «Bennoo Bokk yaakaar», Pape Mahawa Diouf, a estimé que l’opposition s’arc-boute à la critique, à la polémique et à la diversion au lieu de répondre aux questions essentielles de l’actualité. C’est pourquoi, M. Diouf estime que l’opposition manque de projets et de vision.
«L’opposition n’a pas d’ambitions pour ce pays. Elle s’arc-boute à la critique, à la polémique et à la diversion au lieu de répondre aux questions essentielles de l’actualité. La question du dialogue, une culture politique dans notre pays. Il faut rappeler que le pays n’est pas en crise », a souligné Pape Mahawa Diouf. «Nous avons une majorité stable, la plus forte coalition quasiment de l’histoire du pays. Et celle qui a la plus grande cohérence politique pour le pays. Et qu’on le dise, lorsque la majorité accepte le dialogue, ce n’est pas parce que le pays est en difficulté. Nous avons une majorité confortable, une majorité de gouvernement, nous avons une vision…. », a-t-il renchéri.
Soulignant que le taux de croissance du pays est dans une stabilité historique et en cohérence avec la vision du Pse, le porte-parole de «Bennoo» est d’avis que les politiques publiques fonctionnent. «C’est donc juste par culture démocratique et dans la tradition de gouvernance de tendre la main pour travailler dans la conduite de la vie publique en général, que ce dialogue a été initié. Mais ce n’est pas une nouveauté, il y a juste un an que la journée nationale du dialogue a été initiée. Cela concourt à montrer que la culture démocratique de la majorité de Bby ne souffre d’aucun doute dans l’’objectif de ce dialogue-là qui est de poursuivre véritablement une tradition démocratique nationale, de discuter sur les questions qui intéressent les sénégalais dans leur vie de tous les jours », a aussi fait comprendre le coordinateur de la cellule de communication de la coalition «Bennoo bokk yaakaar».
Tout au plus, il a fait savoir que maintenant, si certains parmi les acteurs politiques refusent de venir à la table, peut-être bien qu’ils doutent de leur légitimité, de leur apport dans ces discussions. Qu’elles sont leurs propositions? On est juste tout le temps dans l’invective, la violence, la menace comme d’habitude. La vérité est que même s’ils venaient à cette table de négociations, on attend bien plus de propositions que de, polémiques » a-t-il alerté.
Sur le dossier Khalifa Sall, il a précisé que la libération d’un détenu ne relève pas d’un commentaire politique. « Cela relève de la justice. C’est une affaire pendante devant la justice, donc il faut la laisser suivre son cours jusqu’au bout. C’est ça qui est la décision la plus sage. Au demeurant, ce n’est pas une question politique, c’est une question de justice qui va se régler par les institutions de la justice », a-t-il défendu. Par ailleurs, a-t-il insisté, «je voudrais relever une mauvaise foi d’une certaine frange de l’opposition, qui parfois avouent publiquement qu’elle a perdu les élections, pas parce qu’elle n’a pas pu s’unir autour d’un projet, mais évoque des élections qui ne se seraient pas déroulées comme il fallait. Ils n’ont pas de projets, ils n’ont pas de vision et ils n’ont pas su convaincre leurs concitoyens, c’est cela la réalité».
Le Soleil