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Cheikh Ibra, tu as été élevé au dessus des humains
« Cheikh Ibra, tu as dépassé les horizons de la loi et de la voie » !
« Ibrahim Fall, tu as devancé tes pairs depuis l’Éternité »
« Ton état de réalisation ne peut-être compris par de simples mortels »
» Ta supériorité est indiscutable… »
« … La voie d’Ibra Fall dans le Mouridisme est l’une des meilleures »
« Celui qui la prend sera protégé contre l’enfer et les châtiments »
« Il passera comme l’éclair le jour de la Traversée… du Pont »
Ces vers viennent d’une voix autorisée : celle d’un descendant direct du Prophète Mouhamad (Psl), le Cheikh Maa El Aynain, fils de Mohamed El Fadel Ibn Maamin. Il fit ces témoignages, suite à une retraite spirituelle (« Khalwa »). C’était après avoir entendu bien des commérages au sujet de Cheikh Ibra. Il voulut être éclairé. Plus d’un siècle après Cheikh Ibra Fall est plus que d’actualité. Ne disait-il pas à ses détracteurs que s’il était fou devant les hommes, il était Homme devant Dieu ? Il ne pouvait en être autrement, car Mame Cheikh Ibra Fall est celui qui a créé une rupture épistémologique ; ceci, en mettant de côté sa naissance et ses connaissances : descendant directe de la lignée des Damels du Cayor, il renonça à se privilège pour s’occuper de la construction des foyers humains et religieux du guide spirituel qu’il avait fini par trouver, après l’avoir inlassablement cherché. Ce n’est pas
hasard qu’il ait rencontré Cheikh Ahmadou Bamba un 19ème jour du mois de Ramadan. Celui-ci finira par le dispenser de l’obligation de jeûner, parce que Mame Cheikh soumis même bébés et animaux domestiques de sa concession à ce devoir, avec l’astreinte de ne pas le rompre. Quand les 39 disciples qu’il trouva autour du marabout s’occupaient à mémoriser le Saint Coran, faire l’exégèse du Saint Livre et de la Sunnah, lui s’en allait aux champs les journées, après avoir rempli les canaris avant que les apprenants ne se lèvent. Quand ils se reposaient, lui pilait du mil pour leur nourriture. Mame Cheikh surprendra ses contemporains aussi en instaurant une discipline rigoureuse : nul ne s’aventurait à étaler les pieds en sa présence devant le Khadimou Rassoul ou encore le saluer comme un monsieur tout le monde. Tous redoutaient ainsi sa puissance physique. Car, Serigne Touba est la destination. Lui est la voie qui y mène.
Peut-on concevoir un village sans fondateur, un village sans chemin ? La raison en tout cas le récuse. Foi, travail et discipline. C’est Mame Cheikh Ibra Fall qui a doté le Mouridisme de ce fécond et progressiste triptyque, envié de partout et qui a construit des « Keur Serigne Touba » à travers le monde. Même les Etats-Unis ont leurs « Bambas’days. Des journées chômées et payées. Le meilleur mouride demeure celui qui est le plus Baye Fall. Car, Mame Cheikh, présenté à tort comme un illettré en Arabe, avait, également, mis de côté ses connaissances en jurisprudence, rhétorique et grammaire en Arabe pour se consacrer au travail pour le compte de la communauté du Serviteur du Prophète de l’Islam (Psl), à la formation par la pratique, à l’organisation de ses disciples et à l’assistance du premier Khalife de Serigne Touba : Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, aux côtés duquel il a participé à l’organisation du
premier Magal en 1928 et à l’édification de la grande mosquée de Touba. Ce n’est pas par hasard que le successeur de celui-ci, Serigne Fallou Mbacké, ait donné le nom du minaret le plus élevé de cette mosquée à Cheikh Ibra Fall. Fin diplomate il intercéda, tour à tour, auprès des gouverneurs français Merlin et Tellier pour la libération et le retour de Serigne Touba au Sénégal. D’ailleurs l’administration coloniale a témoigné à son endroit en utilisant des superlatifs : c’est le premier lieutenant de Serigne Touba, le plus grand producteur agricole, le plus grand diplomate, etc. Il a laissé à la prospérité un unique ouvrage, plus actuel que jamais : « Jazbu’l Mourid, qui fixe les orientations du Mouridisme, ses priorités et son prototype le plus parfait (Mouride sadikh). Mame Cheikh Ibra Fall a également assuré à jamais la succession à la tête de la communauté mouride et celle de sa famille : tous derrière le
fils aîné, qui doit assistance et égard à ses cadets. Il fut le premier à renouveler son allégeance à Serigne Mouhamadou Moustapha après la disparition de Serigne Touba en 1927. Il suivra son guide, qui était son aîné de trois ans, en 1930, soit le même intervalle d’âge qui les séparait. Comme Serigne Touba, son premier Khalife est un Moustapha, auquel succéderont ses frères Serigne Mor Talla Fall, Serigne Abdoulaye Fall Ndar, Cheikh Chérif Assane Fall et Serigne Abdou Sakor Fall. Comme Serigne Touba, Mame Cheikh a eu cinq fils qui ont continué, assuré et perpétué son œuvre. Si également c’est un deuxième petit-fils qui est le Khalife général des Mourides, il en est de même chez les Baye Fall, où après le « lion de Khelcom » Modou Aminata Fall, c’est Serigne Cheikh Djeëmb Fall qui préside aux destinées de cette communauté au service de Bamba, qui se distingue dans le travail, qu’il ponctue par le nom d’Allah
(« Zikroulah ». Un parallélisme, qui invite à la réflexion. La voie est le miroir de sa destination.
Cheikh Ibra, tu as été élevé au dessus des humains
« Cheikh Ibra, tu as dépassé les horizons de la loi et de la voie » !
« Ibrahim Fall, tu as devancé tes pairs depuis l’Éternité »
« Ton état de réalisation ne peut-être compris par de simples mortels »
» Ta supériorité est indiscutable… »
« … La voie d’Ibra Fall dans le Mouridisme est l’une des meilleures »
« Celui qui la prend sera protégé contre l’enfer et les châtiments »
« Il passera comme l’éclair le jour de la Traversée… du Pont »
Ces vers viennent d’une voix autorisée : celle d’un descendant direct du Prophète Mouhamad (Psl), le Cheikh Maa El Aynain, fils de Mohamed El Fadel Ibn Maamin. Il fit ces témoignages, suite à une retraite spirituelle (« Khalwa »). C’était après avoir entendu bien des commérages au sujet de Cheikh Ibra. Il voulut être éclairé. Plus d’un siècle après Cheikh Ibra Fall est plus que d’actualité. Ne disait-il pas à ses détracteurs que s’il était fou devant les hommes, il était Homme devant Dieu ? Il ne pouvait en être autrement, car Mame Cheikh Ibra Fall est celui qui a créé une rupture épistémologique ; ceci, en mettant de côté sa naissance et ses connaissances : descendant directe de la lignée des Damels du Cayor, il renonça à se privilège pour s’occuper de la construction des foyers humains et religieux du guide spirituel qu’il avait fini par trouver, après l’avoir inlassablement cherché. Ce n’est pas
hasard qu’il ait rencontré Cheikh Ahmadou Bamba un 19ème jour du mois de Ramadan. Celui-ci finira par le dispenser de l’obligation de jeûner, parce que Mame Cheikh soumis même bébés et animaux domestiques de sa concession à ce devoir, avec l’astreinte de ne pas le rompre. Quand les 39 disciples qu’il trouva autour du marabout s’occupaient à mémoriser le Saint Coran, faire l’exégèse du Saint Livre et de la Sunnah, lui s’en allait aux champs les journées, après avoir rempli les canaris avant que les apprenants ne se lèvent. Quand ils se reposaient, lui pilait du mil pour leur nourriture. Mame Cheikh surprendra ses contemporains aussi en instaurant une discipline rigoureuse : nul ne s’aventurait à étaler les pieds en sa présence devant le Khadimou Rassoul ou encore le saluer comme un monsieur tout le monde. Tous redoutaient ainsi sa puissance physique. Car, Serigne Touba est la destination. Lui est la voie qui y mène.
Peut-on concevoir un village sans fondateur, un village sans chemin ? La raison en tout cas le récuse. Foi, travail et discipline. C’est Mame Cheikh Ibra Fall qui a doté le Mouridisme de ce fécond et progressiste triptyque, envié de partout et qui a construit des « Keur Serigne Touba » à travers le monde. Même les Etats-Unis ont leurs « Bambas’days. Des journées chômées et payées. Le meilleur mouride demeure celui qui est le plus Baye Fall. Car, Mame Cheikh, présenté à tort comme un illettré en Arabe, avait, également, mis de côté ses connaissances en jurisprudence, rhétorique et grammaire en Arabe pour se consacrer au travail pour le compte de la communauté du Serviteur du Prophète de l’Islam (Psl), à la formation par la pratique, à l’organisation de ses disciples et à l’assistance du premier Khalife de Serigne Touba : Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, aux côtés duquel il a participé à l’organisation du
premier Magal en 1928 et à l’édification de la grande mosquée de Touba. Ce n’est pas par hasard que le successeur de celui-ci, Serigne Fallou Mbacké, ait donné le nom du minaret le plus élevé de cette mosquée à Cheikh Ibra Fall. Fin diplomate il intercéda, tour à tour, auprès des gouverneurs français Merlin et Tellier pour la libération et le retour de Serigne Touba au Sénégal. D’ailleurs l’administration coloniale a témoigné à son endroit en utilisant des superlatifs : c’est le premier lieutenant de Serigne Touba, le plus grand producteur agricole, le plus grand diplomate, etc. Il a laissé à la prospérité un unique ouvrage, plus actuel que jamais : « Jazbu’l Mourid, qui fixe les orientations du Mouridisme, ses priorités et son prototype le plus parfait (Mouride sadikh). Mame Cheikh Ibra Fall a également assuré à jamais la succession à la tête de la communauté mouride et celle de sa famille : tous derrière le
fils aîné, qui doit assistance et égard à ses cadets. Il fut le premier à renouveler son allégeance à Serigne Mouhamadou Moustapha après la disparition de Serigne Touba en 1927. Il suivra son guide, qui était son aîné de trois ans, en 1930, soit le même intervalle d’âge qui les séparait. Comme Serigne Touba, son premier Khalife est un Moustapha, auquel succéderont ses frères Serigne Mor Talla Fall, Serigne Abdoulaye Fall Ndar, Cheikh Chérif Assane Fall et Serigne Abdou Sakor Fall. Comme Serigne Touba, Mame Cheikh a eu cinq fils qui ont continué, assuré et perpétué son œuvre. Si également c’est un deuxième petit-fils qui est le Khalife général des Mourides, il en est de même chez les Baye Fall, où après le « lion de Khelcom » Modou Aminata Fall, c’est Serigne Cheikh Djeëmb Fall qui préside aux destinées de cette communauté au service de Bamba, qui se distingue dans le travail, qu’il ponctue par le nom d’Allah
(« Zikroulah ». Un parallélisme, qui invite à la réflexion. La voie est le miroir de sa destination.