Le nouveau chef de l’État avait annoncé dès son élection qu’il effectuerait rapidement une visite auprès des troupes françaises engagées sur une opération extérieure.
M. Macron, qui a remonté l’avenue des Champs-Élysées dimanche après la passation de pouvoirs à bord d’un « command car », s’était aussi rendu auprès de soldats grièvement blessés à l’hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Il s’était notamment entretenu avec deux soldats blessés au Mali.
La force Barkhane mobilise 4.000 soldats français dans cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie) pour lutter contre le terrorisme.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l’intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.