Depuis la chute du président Yayah Jammeh considéré comme l’un des principaux parrains de la rébellion Casamançaise, le président Macky Sall a envoyé un message fort aux différents chefs armés du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC)
Contrairement à l’opinion militaire prônée par certains observateurs comme solution à la crise armée en Casamance, le président Macky Sall prône, lui, toujours pour un dénouement pacifique. « Le Sénégal veut la paix, pas la guerre. C’est pourquoi nous avons toujours tendu la main à nos frères de la Casamance du MFDC», a-t-il fait savoir.
Il faut dire que depuis l’arrivée du président Macky Sall à la tête de l’Etat, on a noté moins d’accrochage entre l’armée Sénégalaise et les multiples fractions armées du MFDC. Hier, au Palais de la république le président Sall a salué cette situation d’accalmie qui règne au Sud du pays. « Je dois admettre qu’ils (NDRL : les rebelles) ont fait des efforts. Depuis que je suis là, il n’y a pas eu de problèmes en Casamance». Il n’y a plus de coup de feu entre l’armée nationale et le MFDC et nous discutons. C’est lent mais ce sont des questions complexes. J’ai demandé au président Barrow de nous apporter son soutien dans la recherche de paix en Casamance. Ce qu’il a accepté tout naturellement. Mais il est clair aussi que l’impunité et ce qui se passait avant, ne va plus se reproduire », a dit Macky Sall.
Officiellement, le Sénégal a ouvert des négociations pour la fin de la guerre avec l’aille de Salif Sadio. Et ce dernier, dans sa volonté de trouver une issue heureuse à la crise armée, avait libéré au mois de décembre 2012 8 soldats Sénégalais. Une attitude qu’avaient dénoncée plusieurs sections rebelles. L’autre facteur qui risque de bloquer le processus demeure les querelles de leadership dans l’Etat-major du MFDC, notamment entre les Sudistes et les Nordistes.
Ibrahima Khalil DIEME