Saër Niang devait quitter la tête de l’Autorité de régulation des marchés publics en février 2017, ce après deux mandats successifs de trois ans chaque. Il sera maintenu à son poste, par décret, le temps que se termine la mutation de l’Armp en Autorité de régulation de la commande publique.
Mais le 19 avril, le chef de l’État est revenu sur sa décision de le garder en prenant un nouveau décret rapportant celui du 24 février, qui prolongeait son mandat. Par conséquent, Niang ne serait plus légitime à la tête de l’Armp, selon L’Observateur, parcouru par seneweb. Le journal croit savoir que, désormais, « tous ses actes sont attaquables devant la Cour suprême ».
Interrogé par L’Observateur, un magistrat de cette haute juridiction acquiesce : « Si Saër Niang est élu pour un mandat donné, et qu’un décret proroge son mandat, il reste en fonction. Mais si on rapporte ce décret, il doit quitter. Les actes pris par lui peuvent être attaqués parce qu’il y a un défaut de qualité. Il ne peut plus répondre au nom du service. »