Mohammed Samb n’est pas d’avis avec une certaine classe politique et des associations des droits de l’homme qui s’insurgeaient contre les propos du président Macky Sall sur RFI, liant une grâce présidentielle en faveur de Khalifa Sall à son « seul désir ».
« Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai »
Après des spéculations sur une éventuelle grâce présidentielle en faveur de Khalifa Sall, Macky Sall dans une interview à RFI en marge du sommet du G7 à Biarritz, en France, Macky Sall a remis les pendules à l’heure. « La grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul, et de son appréciation. Donc je ne peux pas discuter de ce que dit la presse par rapport à la grâce. Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai comme j’ai eu à le faire », a dit le président Sall.
Suffisant pour le Secrétaire général du cadre de concertation libéral d’appuyer les propos du Président de la République tout en recadrant la classe politique de l’opposition et des associations des droits de l’homme.
Ne le bousculons pas
« Seul Le président Macky Sall a le pouvoir constitutionnel de gracier qui il veut et quand il le désir. Ne le bousculons pas. Je demande à l’opposition et aux associations des droits de l’homme d’être conséquent avec elles-mêmes et d’arrêter les agissements dans les médias. Les partisans et les avocats de Khalifa Sall doivent savoir que le président Macky Sall attend la fin des péripéties et les recours judiciaires pour se prononcer mais à chaque fois, ils introduisent les recours », souligne M. Samb.
Hommage à un combattant
Dans un autre registre, le Secrétaire général du cadre de concertation libéral rend hommage à Amath Dansokho , décédé vendredi 23 août, à Dakar. « Amath Dansokho était comme un père pour moi. Mais il faut que nous apprenons à célébrer nos héros avant leur décès », a-t-il plaidé.